Alors que les syndicats appellent à la mobilisation ce jeudi, le leader de La France Insoumise prévient déjà qu’« il y aura des prolongements syndicaux comme il y aura des prolongements politiques » à cette journée, qui « se présente d’ores et déjà comme un immense événement », selon Jean-Luc Mélenchon.
Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.
La CGT revendique 1 million de personnes dans les rues en France pour cette journée de manifestation du 18 septembre. Le ministère de l'Intérieur communique sur 500 000 manifestants. En fin de journée la situation se tend à Paris. Mobilisations, déclarations politiques et syndicales...Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
C’était au tour du Rassemblement national cet après-midi d’être entendu par Sébastien Lecornu. A la fin du mois de juillet, Marine Le Pen avait tenu à rappeler les grandes lignes budgétaires du parti, dans une lettre adressée au Premier ministre sortant, François Bayrou.
Reçus ce mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, les dirigeants du Rassemblement national (RN) ont insisté sur la nécessité d’une « rupture » claire avec la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».
Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.
La loi Duplomb, promulguée l’été dernier, continue de susciter la discussion au Parlement. La pétition, signée par plus de 2 millions de personnes, sera prochainement examinée à l’Assemblée nationale en commission des affaires économiques. Dans le même temps, les députés et sénateurs écologistes ont annoncé ce mercredi 17 septembre déposer une proposition de loi d’abrogation contre la loi du sénateur LR de Haute-Loire.
Emmanuel Macron a prévu d’annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre. Le chef de l’Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Moyen-Orient.
Tous les dirigeants de gauche, à l’exception de La France insoumise, qui a décliné l’invitation, se sont succédé mercredi 17 septembre dans le bureau du nouveau Premier ministre. À la sortie de Matignon, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, entourée de ses deux présidents de groupe, a résumé des échanges sans réponses concrètes.
La Commission européenne a officialisé sa proposition de sanctions contre Israël dans le but d’améliorer la situation humanitaire à Gaza. Elle souhaite la suspension de l’accord commercial UE-Israël et des sanctions contre les colons violents et ministres israéliens extrémistes.
Une semaine après « Bloquons Tout », la journée de mobilisation du jeudi 18 septembre s’annonce plus suivie encore. Laurent Nuñez s’inquiète d’une possible infiltration de plusieurs centaines, voire de milliers de « radicaux » au sein des cortèges à Paris.
L’inquiétude des dirigeants d’entreprise, alimentée par la crise politique, repart à la hausse. Les incertitudes de la politique budgétaire et économique entraînent des conséquences directes sur leurs décisions des prochains mois.
Israël a lancé mardi 16 septembre une nouvelle offensive terrestre dans la bande de Gaza, suscitant les critiques de la communauté internationale. Alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, doivent reconnaître lundi un État de Palestine lors d’une conférence à New York, Hala Abou-Hassira, ambassadrice et cheffe de mission de la Palestine en France, attend aussi « des sanctions » contre Israël.
Jeudi 18 septembre, de nombreux secteurs devrait être impactés par les appels à la grève lancés par l’intersyndicale contre les mesures d’austérité qui pourraient figurer dans le budget 2026. De fortes perturbations sont à prévoir à la SNCF et dans le secteur de l'éducation. Le mouvement s’annonce également très suivi du côté des pharmacies.
« Il est resté très flou sur ses intentions. Au moment où on se parle, on n’a pas la moindre indication sur ce qu’il ferait », a constaté le numéro 1 du Parti socialiste, Olivier Faure, après sa rencontre à Matignon avec le premier ministre, qui consulte les forces politiques sur le budget.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.
Plusieurs membres du groupe d’amitié sénatorial France-Palestine se sont rendus en Cisjordanie, dans la perspective de la reconnaissance de l’État de Palestine et donc du « jour d’après ». Leur voyage, décrit comme étant d’une « rare intensité », met en exergue les effets néfastes de la colonisation israélienne, entre difficultés humanitaires, asphyxie économique, et déplacements entravés.
Face à la fracture numérique, un rapport du Sénat rappelle la nécessité de proposer aux usagers différents moyens d’accès à des services publics de plus en plus dématérialisés. Les élus proposent également « d’étendre le droit à l’erreur » alors que certaines personnes peinent à s’accommoder des démarches en ligne.
Alors que le premier ministre met sur la table un nouvel acte de décentralisation, le président LR de l’Association des maires de France, David Lisnard, se dit « à disposition de l’exécutif » pour avancer vers une « véritable décentralisation » avec plus de « libertés » locales. Il veut « confier aux collectivités » un pouvoir d’« adaptation législative ».