Avec sa proposition de taxe, Gabriel Zucman et la gauche ont réussi à mettre l’imposition des très hauts patrimoines à l’agenda politique. La droite et le centre commencent même à s’emparer du sujet en proposant des dispositifs moins ambitieux, mais qui dénotent un changement d’atmosphère du débat public.
Dans le cadre d’un rapport d’évaluation et de contrôle, une sénatrice centriste et une sénatrice écologiste sont parvenues à des « points d’accord » sur la nécessité de ramener la Sécurité sociale à l’équilibre et de faire évoluer certains outils de gouvernance. Selon leur projection, même avec une stabilisation des dépenses de santé, le déficit de la Sécurité sociale pourrait atteindre 3 points de PIB en 2070. Elles n’ont toutefois pas pris parti sur la longue liste de mesures d’économies ou de recettes, annexée au rapport.
Lundi soir, Emmanuel Macron a tenu sa promesse de reconnaitre officiellement l’Etat de Palestine au nom de la France, face à l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. Un chemin emprunté par d’autres nations occidentales et qui laisse entrevoir la possibilité d’un « jour d’après », aux contours encore bien flous.
Au lendemain du discours « historique » d’Emmanuel Macron à l’ONU, la droite sénatoriale interroge sa décision. « On ne met pas la charrue avant les bœufs pour des raisons de communication politique », pointe Cédric Perrin, président LR de la commission des affaires étrangères. « C’était très fort », salue au contraire la présidente PS du groupe d’amitié France-Palestine du Sénat, Gisèle Jourda, qui est sur place. Elle espère que la France « va pouvoir entraîner dans son sillage d’autres pays ».
La Cour des comptes publie un rapport cinglant sur la situation budgétaire de France Télévisions, qui devrait finir l’année en déficit de 40 millions d’euros, pointant notamment du doigt les « orientations contradictoires » de l’Etat. Ce constat intervient dans un contexte de fortes tensions entre l'audiovisuel public et les médias du groupe Bolloré.
Depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, le 9 septembre dernier, la France n’a toujours pas de gouvernement. Le Premier ministre lui-même se fait discret, alors qu’il doit composer une équipe et établir un projet de budget qui lui évite la censure. Au Parti socialiste, on attend que l’ancien ministre des Armées, dévoile sa main, sans se faire d’illusion. Pour eux, la censure et la dissolution semblent inévitables.
Sébastien Lecornu multiplie les consultations en vue de composer son futur gouvernement. Du côté de LR, le pessimisme commence à poindre quant à la réussite de la mission du Premier ministre au vu des exigences des socialistes.
« N'en prenez pas » et « n'en donnez pas à votre bébé ». Ce lundi, alors que l’administration Trump avait promis en début d'année de révéler les causes de ce qu'elle qualifie d'"épidémie d'autisme" aux Etats-Unis, le président américain a livré son diagnostic. Il a fortement déconseillé le paracétamol aux femmes enceintes, l'associant à un risque d'autisme élevé pour les enfants, avant de jeter le discrédit sur les vaccins. Pour Public Sénat, le professeur Benoit Marin, responsable du Centre de Référence sur les Agents Teratogènes (Crat), fait le point sur ce que dit vraiment la science.
Le Premier ministre annonce par voie de communiqué suspendre cette année, les nouveaux frais de communication des ministères, opérateurs publics et agences de l'Etat, avec pour objectif de les réduire de 20% l'an prochain.
Invité de notre matinale, Jacques Attali est revenu sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France lors de l’Assemblée générale de l’ONU ce lundi. L’ancien haut fonctionnaire et conseiller de François Mitterrand salue une étape « nécessaire », mais rappelle que sans défaite politique de Benyamin Netanyahou, la situation risque de ne pas s’améliorer.
Devant les Nations Unies à New York, le président de la République a officialisé la reconnaissance par la France de l'État de Palestine. « Cette reconnaissance est la solution qui, seule, permettra la paix », a-t-il insisté à la tribune.
La reconnaissance de l’Etat palestinien par la France, perçue par Israël comme une « récompense au terrorisme », risque de détériorer durablement les relations avec Tel-Aviv. Ce geste pourrait avoir des conséquences diplomatiques fortes et, dans une moindre mesure, d’éventuelles répercussions commerciales. Décryptage avec Xavier Guignard, enseignant et chercheur au centre de recherche Noria Research.
Ce soir, le Président de la République française reconnaîtra l’existence d’un État palestinien au cours de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU. Cette annonce a encouragé de nombreuses manifestations de soutien, y compris le pavoisement du drapeau palestinien sur les mairies, qui pose des questions juridiques et a suscité la réaction de nombreuses personnalités politiques. Tour d’horizon des règles en vigueur.
Ce week-end à Arras, Gabriel Attal a posé les jalons d’une candidature à la présidentielle de 2027. Comme d’autres candidats potentiels au centre, le secrétaire général de Renaissance a pris ses distances avec le bilan du Président de la République. Pas de quoi le démarquer de ses concurrents, car l’espace politique du bloc central s’est restreint en 10 ans.
Nommément mis en cause par Bernard Arnault, l’économiste Gabriel Zucman continue de défendre son mécanisme de taxation des plus hauts patrimoines. Le milliardaire assure de son côté déjà être « le tout premier contribuable français à titre personnel. » Une position qu’il avait déjà dû étayer devant la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises. Retour sur les enseignements de son audition.
Une manifestation anti-immigration a dégénéré à La Haye samedi, à quelques semaines de nouvelles élections législatives, dans un système politique néerlandais fracturé. Des violences qui témoignent d’un « mouvement de propagation et de développement de l’extrême-droite », selon le chercheur Gilles Ivaldi.
Comment comprendre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par le Royaume-Uni, annoncée ce dimanche 21 septembre ? Qu’est-ce que cela change dans l’ordre mondial ? Réponses avec Sylvain Gaillaud, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la politique étrangère britannique.
52 mairies dirigées par la gauche, ont hissé le drapeau palestinien au fronton de l’Hôtel de ville ce lundi, alors qu’Emmanuel Macron reconnaitra officiellement l’Etat de Palestine ce soir à l’ONU. Un pavoisement auquel s’oppose Bruno Retailleau.
Alors qu’Olivier Faure a proposé d’afficher le drapeau palestinien sur les mairies à l’occasion de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France ce lundi, Rémi Féraud préfère l’affichage des deux drapeaux palestiniens et israéliens, « pour envoyer un signal politique d’une solution à deux Etats. »
Avant la nomination du nouveau gouvernement, la pression monte autour d’une taxation des plus hauts patrimoines demandée par la gauche. Le RN y est fondamentalement opposé, comme l’a rappelé son porte-parole, Laurent Jacobelli, dans la matinale de Public Sénat.