Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
Le
Temps de lecture :
23 min
Publié le
Mis à jour le
« Je viens d’un milieu populaire et je trouve qu’aujourd’hui la politique se dirige contre nous », rapporte au micro de Public Sénat Tommy, un jeune Ardéchois venu se mêler au cortège parisien, et qui appelle à « plus de justice sociale ».
« La commission d’enquête de Fabien Gay a montré qu’il y avait 211 milliards qui partaient vers les entreprises. Elles continuent de licencier alors qu’elles font des bénéfices, ça n’est pas normal », explique-t-il en référence à la commission d’enquête parlementaire lancée par le Sénat, à l’initiative des élus communistes, sur les aides publiques accordées aux entreprises. Selon ces travaux, le montant des subventions d’Etat, des aides versées par Bpifrance, des dépenses fiscales ou encore des allègements de cotisations sociales en faveur des entreprises aurait atteint les 211 milliards d’euros pour la seule année 2023.
« On sait que la nomination de Lecornu ne changera rien. Emmanuel Macron veut garder la même stratégie », soupire Tommy. « Soit il y a une politique de rupture, soit on continuera à mettre la pression jusqu’à ce qu’il y ait un changement », conclut-il.
La CGT a recensé « plus d’un million de personnes » dans les manifestations organisées jeudi dans toute la France à l’appel de l’ensemble des syndicats pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre.
Réunie pour la première fois depuis le mouvement contre la très controversée réforme des retraites, en 2023, l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) a ainsi rassemblé, selon le chiffre de la CGT, davantage de manifestants que la 14e et dernière journée de mobilisation contre cette réforme, en juin 2023 (soit 900.000). Les autorités n’ont pas encore communiqué de chiffrage national.
Pour Hervé Tempier, secrétaire général adjoint de la CFTC Ville de Paris, la mobilisation du jour est celle de la « France qui travaille, qui ne veut plus payer les déficits publics ». « On les rend responsables mais qui techniquement, ce ne sont pas eux les responsables. Ils ont certes voté pour les hommes politiques, mais les hommes politiques ont la liberté d’administration et c’est eux qui ont posé les projets politiques sur la table », considère-t-il. « Quand la médiation ne fonctionne pas, et bien, on passe à l’action et on descend dans la rue le plus unitairement possible pour pouvoir faire passer nos revendications. »
« Il y a un malaise qui s’est transformé progressivement en crise », résume aujourd’hui le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, dans les rangs de la manifestation à Paris. « Et peut-être demain, en crise de régime. Si on veut l’éviter, il faut que ce gouvernement comprenne que les revendications sont claires. Les Français veulent pouvoir vivre mieux », poursuit-il.
Le député de Seine-et-Marne demande à opérer une « re-répartition » du patrimoine, entre les plus fortunés et les moins aisés, pour faire diminuer les déficits et rendre du pouvoir d’achat à la majorité des Français. « A ces conditions-là, on peut avancer. Si le gouvernement ne l’entend pas, s’il entend considérer que la copie de Bayrou est juste à modifier à la marge, il s’expose évidemment à ce que les mêmes causes produisent les mêmes effets, et donc nous censurerons », a-t-il averti à deux semaines de l’ouverture de la session parlementaire.
Le socialiste rappelle que son parti acceptera de « laisser le budget passer » à la condition qu’il assure cette demande d’équité fiscale et sociale. « J’ai entendu Sébastien Lecornu dire à deux reprises qui était pour des ruptures, qu’il était pour renverser la table. Qu’il en fasse la démonstration », a-t-il conclu.
Les autorités dénombraient à 15 heures quelque 275.000 manifestants dans toute la France : 264 000 en zone police et 11 000 en zone gendarmerie. Un peu plus d’une semaine après le mouvement du 10 septembre, qui a réuni près de 200.000 personnes selon le décompte officiel, l’intersyndicale a réussi ce jeudi 18 septembre à faire montre de ses capacités mobilisatrices.
En région, les cortèges ont rassemblé de 14 000 à 20 000 manifestants à Lyon, selon les autorités ou les syndicats, de 9 500 à 15 000 à Grenoble, de 15 000 à 120 000 à Marseille, de 1 200 à 2 500 à Bastia et Ajaccio et de 2 800 à 8 000 à Perpignan. « Nous avons recensé 260 manifestations dans toute la France », a salué Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, avant le départ du cortège parisien, comptabilisant « plus de 400.000 manifestant(e)s » et se félicitant des nombreux piquets de grève.
La manifestation parisienne ayant pris le départ à 14 heures depuis la place de la Bastille, les chiffres de la mobilisation dans la capitale ne seront sans doute pas connus avant la fin d’après-midi.
Au moins deux personnes ont été légèrement blessées à Lyon lors de heurts entre les forces de l’ordre et un groupe de manifestants masqués, rapporte l’AFP. Les premiers incidents ont éclaté vers 12h30, une heure et demie après le départ du cortège. Les forces de l’ordre ont fait un usage important de gaz lacrymogène et de quelques grenades de désencerclement pour répondre à des jets de projectiles en tête de la manifestation.
Un journaliste de France Télévision a été blessé au dos et a vu sa chemise arrachée. Il souffrirait de brûlures superficielles et d’acouphènes, a indiqué l’un de ses confrères à l’AFP. Par ailleurs, un policier a « perdu une dent » à la suite d’un jet de projectile, annonce la préfecture. Le cortège a repris sa route, pour une arrivée prévue place Bellecour, avec toutefois encore des jets de mortiers d’artifice contre la police et de gaz lacrymogène en retour.
A 14h00 les manifestants vont quitter la Place de la Bastille, pour rejoindre la Place de la Nation en passant par République.
Dès ce midi, c’est « d’ores et déjà un succès », a félicité la secrétaire générale de la CGT, évoquant la présence de plus de 400 000 participants dans toute la France, et rappelant que « l’essentiel des manifestations » ne débute que cet après-midi. Elle recense 260 cortèges à l’échelle nationale.
Elle a dénombré « des milliers et milliers de grèves sur les lieux de travail », avec des écoles, des crèches, des bibliothèques et des piscines « très largement fermées ». Mais aussi des usines, comme celle d’Alstom à Belfort (Territoire de Belfort), et des transports « très touchés » par les grèves.
« Aujourd’hui, les salariés se lèvent », a-t-elle revendiqué, « cette nuit sans fin du macronisme, on n’en peut plus ». Elle a rappelé les revendications principales des syndicats : « enterrer le budget Bayrou » et « l’abrogation de la réforme des retraites », en précisant : « pas de stabilité gouvernementale sans justice sociale ».
Une « détermination immense », pour « une colère immense », d’après Sophie Binet qui défie le nouveau Premier ministre.
C’est la rue qui doit écrire le budget, sinon c’est Lecornu qui finira à la rue
« La mobilisation doit s’organiser dans la rue », pour que les discussions sur le budget soient mises « sous la pression des travailleurs » et parce que « les grands groupes » et « les ultra-riches » ne doivent plus « définir le budget », pour la secrétaire générale de la CGT.
Les discussions sur le budget qui doivent durer « jusqu’en novembre » voire « décembre », feront l’objet d’une grande « vigilance » de la part des syndicats, qui exigent que Sébastien Lecornu réponde à « la démonstration de force que nous faisons aujourd’hui ». Ces mobilisations expriment des « exaspérations sociales », la « volonté d’une vraie rupture » et portent des demandes précises : « On veut de l’argent pour nos services publics, la justice fiscale, l’augmentation des salaires ».
Pour Sophie Binet, les questions posées « sont très claires », le gouvernement doit répondre sur sa volonté de « doubler les franchises médicales », « de désindexer les pensions de retraite », « de baisser les prestations sociales et les salaires des fonctionnaires », de maintenir « la cinquième réforme de l’assurance chômage », et de « supprimer 5 000 postes dans la fonction publique ».
Le Snes-FSU a comptabilisé 45 % de grévistes dans les collèges et lycées jeudi, dans le cadre de la journée de mobilisation destinée à peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre, a-t-il annoncé.
« Cette forte mobilisation des personnels du second degré […] témoigne d’une profonde colère face aux conditions de rentrée, au déclassement salarial et à la mise à mal de l’école publique », a estimé le Snes-FSU dans un communiqué.
« Des établissements sont fermés dans l’académie de Limoges ou Versailles, on compte 60 à 70 % de grévistes dans certains établissements et des vies scolaires sont fermées, par exemple dans l’académie d’Aix-Marseille », a-t-il détaillé.
Cette mobilisation est « comparable à celle connue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites en 2023 », a-t-il ajouté.
Début 2023, lors de la première journée de mobilisation le 19 janvier, les syndicats avaient recensé jusqu’à 70 % d’enseignants grévistes dans le primaire et 65 % dans les collèges et lycées. Le ministère de l’Education avait lui fait état d’un taux de grévistes chez les enseignants de 42,35 % dans le primaire et 34,66 % dans le secondaire.
C’est depuis le Vieux port de Marseille, que Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé ce jeudi, alors que de nombreux manifestants sont attendus dans tout le pays. « La journée d’aujourd’hui se présente d’ores et déjà comme un immense événement, […] qui aura un impact politique », soutient le leader de La France Insoumise. « Il y aura des prolongements syndicaux comme il y aura des prolongements politiques », prévient l’ancien député des Bouches-du-Rhône.
« Sébastien Lecornu n’arrive à rien et c’était prévisible »
Alors que le premier ministre a reçu hier les partis de gauche dont le PS, mais pas LFI, qui a refusé, le responsable de LFI soutient que « Sébastien Lecornu n’arrive à rien et c’était prévisible. J’appelle qu’on cesse les simagrées de prétendus dialogues qui n’en sont pas et qui donnent une impression de magouille générale », lance Jean-Luc Mélenchon.
Il prédit déjà la fin de Sébastien Lecornu. « S’il demande la confiance, il ne l’aura pas. Car nous savons que EELV ne votera pas la confiance […]. J’entends aussi le PS dire […] que, en l’état, il voterait la censure. Mais ils la voteront car je ne vois pas pourquoi le package changerait », affirme l’ancien candidat à la présidentielle. Donc « ou bien il fait un vote de confiance ou bien nous déposerons la censure que nous avons annoncée. Et on se réjouit qu’on se retrouvera tous » à gauche, pour la voter, imagine Jean-Luc Mélenchon.
Répondant au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait affirmé que « la stratégie de LFI, c’est le chaos », Jean-Luc Mélenchon rétorque que « pour l’instant, le chaos, ça ne peut pas être moi, je ne gouverne pas. […] Le Président, c’est lui le chaos. Et tout ce qui a lieu en ce moment est le résultat de son action, à lui, pas la mienne ».
Il accuse au passage le ministre de l’Intérieur de chercher l’affrontement. « Bruno Retailleau a besoin de la violence, des poubelles qui brûlent, pour affirmer son rôle de sauveur. Cet homme est une provocation ambulante. Le Président ferait bien de le ramener à la raison », lance Jean-Luc Mélenchon, reprochant au ministre de « passer son temps à exciter les uns contre les autres, et de se taire quand arrivent des crimes islamophobes ou racistes, qui n’ont pas l’air de le déranger plus que ça ». Et de conclure sa charge : « Cet homme est odieux. Il représente une forme de notre pays rassie, rabougrie, haineuse ».
« Le monde du travail a bien l’intention de peser, de s’exprimer », a fait savoir Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, ce jeudi au micro de la matinale de BFM TV, à quelques heures du coup d’envoi de la manifestation parisienne. Pour cette responsable syndicale, les orientations budgétaires présentées le 15 juillet par François Bayrou ont soulevé « beaucoup de colère ».
Désormais, la CFDT attend de la part du nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, des marques de ruptures et la construction d’un « budget de justice ». « Il y a des efforts à faire, mais il faut qu’ils soient justement répartis », martèle Marylise Léon. « On est là pour travailler dans de bonnes conditions, et pour pouvoir vivre de notre travail. Il n’est pas possible que les travailleurs et les travailleuses soient les seuls à payer la facture. »
Au matin de cette journée de mobilisation, une centaine d’actions a été recensée à l’échelle du territoire national par les autorités, avec 80 blocages en cours. Les forces de l’ordre font état d’une cinquantaine d’interpellations et de deux gardes à vue. Pour l’heure, 8 000 manifestants ont été comptabilisés, alors que plus de 800 000 sont attendus sur la journée.
A l’instar du 10 septembre, plusieurs lycées et universités sont le théâtre de blocages. C’est le cas dans le XXe arrondissement de Paris, où 300 lycéens sont mobilisés devant l’établissement Maurice Ravel et dans l’université de Tolbiac qui a fermé son campus du fait « d’actions violentes à l’encontre du personnel et à un blocage des issues du bâtiment ».
Des dépôts de bus sont également visés, notamment à Villeneuve-d’Ascq dans le Nord, où plusieurs dizaines de manifestants ont tenu un blocage quelques heures. A Paris, malgré « quelques piquets de grèves » constatés ce matin, « les bus sortent » d’après le porte-parole de la RATP, la régie assure par ailleurs que 70 % des lignes de la capitale doivent fonctionner normalement ou presque.
Le ministre des Transports est revenu aux alentours de 9 heures 15 sur la situation des transports, aux débuts de cette journée de mobilisation. S’il n’y a « pas eu de problème majeur cette nuit » sur le réseau ferroviaire, les prévisions « sont conformes » à ce qui avait été annoncé.
Au niveau de la SNCF : neuf TGV sur dix circulent, trois TER sur cinq en fonction des régions, un Intercités sur deux et environ 70 % des tranciliens, mais le ministre souligne « une grande disparité en fonction des lignes ».
Pour la RATP, à Paris, le service est également plutôt conforme, si ce n’est « meilleur sur certaines lignes », évoquant les lignes de métro 2, 3, 9, 10 et 13 qui sont « un peu moins perturbées [es] que prévu ».
Dans les aéroports, les prévisions « n’ont pas bougé », les avions « vont pouvoir décoller et atterrir sans grande difficulté », à l’exception de « quelques retards ». Philippe Tabarot évoque néanmoins des perturbations dans l’aéroport Basel-Mulhouse-Freiburg (Haut-Rhin).
C’est « une journée perturbée mais pas bloquée » qui s’annonce selon le ministre, qui adresse ses remerciements aux forces de l’ordre pour avoir « débloqué ce matin très tôt » différentes tentatives de blocage. Et rappelle aux opérateurs qu’il faut « anticiper » et « être réactif ».
Il participera à la cellule de crise place Beauvau, réunie par Bruno Retailleau. A l’issue de laquelle, le ministre de l’Intérieur, « vers 11 heures », « pourra faire un point plus général sur la situation globale », relatif aux interventions et interpellations notamment.
Interrogé sur la reconduction du mouvement la semaine prochaine, le vendredi 26 septembre, le ministre explique qu’ « on va voir », dans l’attente d’ « assemblées générales vont se réunir entre ce soir et demain matin », et qu’il souhaite « que les choses s’apaisent ».
L’eurodéputée LFI, invitée de notre matinale critique les craintes de débordements pointés par le ministre de l’Intérieur et la présence possible de casseurs qui selon lui sont de la mouvance de l’ultragauche. « Je souhaite que ces manifestations soient les plus massives, les plus joyeuses et les plus pacifiques possibles », déclare-t-elle.
Une tentative de sabotage sur le réseau d’eau en Martinique a été déjouée et « des points de blocage débloqués » en région parisienne, a annoncé Bruno Retailleau, promettant d’être « intraitable » en cas de débordements lors de la journée de grève du 18 septembre.
En Martinique, « il y a eu une tentative de sabotage sur un réseau d’eau, il y a une vanne qui était fermée », a expliqué le ministre démissionnaire de l’Intérieur à la presse lors d’un déplacement porte d’Orléans. Selon une source au sein de la gendarmerie, à la Trinité (Martinique), une vanne d’eau a été volontairement fermée sur le site « Directoire », destiné à l’acheminement de l’eau dans le Sud du département, impactant 150.000 personnes. L’accès a depuis été rétabli.
Une seconde manœuvre malveillante a également été signalée sur le même site, impliquant la mise à l’arrêt de l’installation d’eau brute alimentant une usine de potabilisation.
« On a eu des tentatives de blocages sur Paris. Autour de Paris, ce sont des dépôts de bus à Aubervilliers, par exemple, à Saint-Denis. On a déjà débloqué un certain nombre de blocages. D’autres tentatives sont en cours, elles subiront le même sort : nous débloquerons les dépôts partout en France », a également assuré Bruno Retailleau.
Comme annoncé dès mardi, à l’exception des lignes automatiques – la 1, la 4 et la 14 -, le métro ne circulera qu’aux heures de pointe, entre 6H30 et 9H30 puis entre 16H30 et 19H30.
Pendant ces créneaux, le nombre de trains sera réduit sur toutes les lignes de métro non-automatiques, jusqu’à 1 seul train sur 5 pour la ligne 3, et la desserte de certaines lignes s’arrêtera avant leur terminus, a précisé la RATP.
En début de journée, « tout (était) conforme au plan de trafic prévu », a affirmé vers 7 heures à l’AFP un porte-parole du transporteur.
La situation est même « mieux que prévue » pour les lignes 9, 10 et 13, dont les fréquences seront finalement respectivement de un train sur deux pour la première et un train sur trois pour les deux autres, contre un train sur trois et un train sur quatre prévu la veille. Les trains de la ligne 3, qui ne devait fonctionner que sur une partie du trajet, circuleront finalement sur toute la ligne, a ajouté la RATP.
Dix stations seront fermées toute la journée, parmi lesquelles Place de Clichy, Opéra, Bastille ou République. Pour le RER A, ligne la plus fréquentée d’Europe, 3 trains sur 4 circuleront en heures de pointe et 2 sur 3 en heures creuses.
Concernant le RER B, qui relie notamment Paris à l’aéroport Charles de Gaulle, seul un train sur 2 circulera toute la journée. Les autres lignes de RER seront également perturbées, surtout la D et la E. Les lignes de trains de banlieue Transilien seront elles aussi affectées, en particulier les lignes H, N et U, avec 1 train sur 2 prévu.
Côté autobus, 70 % des lignes de bus exploitées par la RATP doivent circuler normalement ou presque, selon la régie.
Pour aller plus loin