Déficitaire, la caisse de retraite de la RATP est actuellement subventionnée par l’Etat à hauteur de « 780 millions d’euros », souligne le directeur général de la caisse de retraite des personnels de la RATP, Christophe Rolin. Après la fin du régime, l’Etat devra majorer son financement. Quant à la fin du statut, si elle n’aura « pas d’impact considérable » sur l’âge réel de départ, elle devrait « avoir un impact sur les montants de pensions », avec « un ratio un peu plus pénalisant ».
Malgré l’accord trouvé entre Olivier Faure et Nicolas Mayer Rossignol à l’issue du congrès du PS, un certain flou persiste sur la ligne. Les partisans du premier estiment que la stratégie pro Nupes est tranchée, quand le second continue de l’interroger. Chez LFI, le responsable des élections, Paul Vannier, estime que la situation « pose question ». Il compte demander aux socialistes « comment ils se projettent dans la suite de l’accord » de la Nupes.
Plusieurs maires communistes, à Montreuil, Villejuif ou Saint-Pierre d’Aurillac, ont répondu à l’appel du numéro 1 du PCF, Fabien Roussel, pour que les communes ferment symboliquement le 31 janvier, jour de la prochaine manifestation contre la réforme des retraites. La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, se joint au mouvement.
Les fonctionnaires devront eux aussi travailler jusqu’à 64 ans. Ceux qui partent plus tôt, comme les policiers ou les aides-soignants, devront également partir deux ans plus tard. Le gouvernement crée une portabilité des droits, ainsi que la possibilité d’une retraite progressive pour les professeurs. Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, reçoit les syndicats pendant toute la semaine, avec la question des rémunérations également sur la table.
Les sénateurs de tous les bancs se sont opposés, dans le cadre de l’examen du texte sur les JO de Paris 2024, à un amendement du macroniste François Patriat, et soutenu par le gouvernement, pour prolonger à la tête du Château de Versailles Catherine Pégard, atteinte par la limite d’âge.
Les sénateurs ont adopté, dans le cadre de l’examen du texte sur les JO de Paris 2024, des amendes renforcées en cas d’intrusion dans les enceintes sportives, de 3750 euros ou de 7000 euros en cas de récidive. Ils ont aussi rendu obligatoires les interdictions de stade, pour certains délits.
Les sénateurs ont largement adopté le projet de loi sur les JO de Paris 2024 ce mardi 31 janvier. Un texte fourre-tout qui prévoit notamment l’expérimentation de la vidéosurveillance automatisée par intelligence artificielle, un sujet polémique, des sanctions renforcées contre les intrusions sur les terrains ou des mesures pour renforcer la lutte contre le dopage.
L’amendement en ce sens de la sénatrice du Var, Françoise Dumont, s’explique par le fait que les CRS/MNS seront entièrement mobilisés pour assurer la sécurité des sites olympiques, durant les JO de Paris 2024.
Devant le Sénat, Gérald Darmanin a fait comprendre que l’Etat prendra le relais, si nécessaire, pour assurer le bon niveau de sécurité pour les JO de Paris. « Si à la fin des fins, il manque un certain nombre de personnes, nous regarderons ce que nous pourrons faire », assure le ministre, qui n’écarte pas le recours à « d’autres personnes dans l’Etat », si le nombre d’agents de sécurité privée est insuffisant et si la mairie de Paris n’arrive pas à embaucher les agents prévus pour la police municipale.
Les sénateurs de droite et du centre ont autorisé la mise en place de la vidéoprotection par intelligence artificielle, en vue des JO, afin de prévenir les mouvements de foule ou le risque d’attentat. La gauche et les écologistes dénoncent un changement profond, dangereux pour les libertés publiques. Ils accusent le gouvernement de profiter des Jeux olympiques pour avancer vers une « société de surveillance ».
Alors que l’examen de la réforme des retraites n’a pas encore commencé, certains s’interrogent sur la possibilité que le Conseil constitutionnel retoque certains points de la réforme qui n’auraient pas leur place dans un texte financier. Les critères de pénibilité, et surtout l’index des séniors, sont concernés.
L’élection du premier secrétaire du PS s’est transformée en psychodrame. Avec des accusations de fraudes mutuelles, le PS retrouve ses pires travers. Alors que la direction assure qu’Olivier Faure a gagné, Nicolas Mayer-Rossignol conteste et menace de porter l’affaire en justice. Les deux camps vont se retrouver pour recompter les voix et analyser les cas d’irrégularités.