La majorité sénatoriale a adopté, dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation militaire, la création d’un nouveau livret d’épargne, exonéré d’impôt et de prélèvement, afin d’aider le financement des PME du secteur de la défense, qui ont du mal à obtenir des prêts bancaires. Un « sujet majeur », selon le ministre Sébastien Lecornu, qui pointe cependant des difficultés « techniques ».
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation militaire, les sénateurs de droite comme de gauche ont adopté un amendement pour doter la délégation parlementaire au renseignement de prérogatives de contrôle des ventes d’armes à l’étranger, a posteriori et sous secret défense. Malgré ce cadre strict, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’y est opposé.
Le Sénat a débuté l’examen du projet de loi de programmation militaire. S’il partage les objectifs du gouvernement d’une LPM à 413 milliards d’euros, un désaccord existe sur le rythme de la hausse du budget. Selon le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, les modifications apportées par le Sénat reviennent de plus à « alourdir » la facture, en portant le budget à au moins 416 milliards d’euros. Une lecture que la majorité sénatoriale conteste.
En comptant les aides directes et les aides indirectes, comme les mesures fiscales, le total des aides publiques à la presse s’élève à 367 millions d’euros en 2021. Si Aujourd’hui en France/Le Parisien est le titre le plus aidé, avec 13,5 millions d’euros, c’est L’Humanité que l’Etat aide le plus, proportionnellement à sa diffusion. Avec 1,9 million d’euros, le JDD, racheté par Vincent Bolloré, est le 8e titre le plus aidé en fonction de sa diffusion, en 2021.
Emmanuel Macron menace d’instaurer une taxe sur le streaming musical pour financer la création, si les acteurs de la filière ne se mettent pas d’accord entre eux d’ici la rentrée. Cette taxe, qui pourrait être de 1,75%, représenterait de « 15 à 17 centimes par mois, par abonnement », et rapporterait un peu plus de 40 millions d’euros, selon le sénateur Renaissance Julien Bargeton, dont un rapport a inspiré l’idée.
Le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites révèle que les déficits perdureront jusqu’en 2030, malgré la réforme des retraites dont c’était justement l’un des objectifs. Rien de surprenant, selon les sénateurs membres du COR, qui soulignent que les différentes concessions faites par le gouvernement ont limité le retour à l’équilibre.
Les trois partis de la majorité présidentielle avancent sur les investitures pour les sénatoriales. Renaissance, Modem et Horizons se soutiennent dans une série de départements. Mais dans le Nord ou les Hauts-de-Seine, la désunion s’installe. A Paris, le cas du sortant Julien Bargeton fait débat et certains imaginent quelques scénarios surprenants…
Le scrutin de septembre permettra-t-il de renforcer la place des femmes au Sénat ? Au Parti socialiste, on veut « faire du PS le premier parti féministe de France », avec plus de sénatrices à la clef. Au groupe LR, qui compte autant de femmes que le groupe PS, on ne revendique pas « la volonté de présenter une femme pour une femme », mais plutôt « le meilleur candidat. Et ça peut souvent tomber sur un homme », reconnaît la sénatrice Dominique Estrosi Sassone.
Les sénateurs ont adopté en commission la loi de programmation militaire qui prévoit de 2024 à 2030 un budget de 413 milliards d’euros. Mais ils ont « lissé » cet effort pour éviter que la majorité de la hausse n’arrive après 2027 et sa présidentielle… Ils apportent certaines « corrections » pour renforcer notamment l’armée de terre.
Le bureau national n’a pas investi la liste PS pour les sénatoriales de septembre. La direction demande d’avoir un siège éligible, à hauteur de son poids politique dans la capitale. Les amis de la maire de Paris refusent. « Si rien ne bouge, je prendrai dans quelques semaines mes responsabilités », menace Pierre Jouvet, responsable des élections. « Tout le monde montre ses muscles », résume un socialiste.
Le Parti socialiste et le Parti communiste sont parvenus à un accord pour la constitution de listes communes dans plusieurs départements pour les sénatoriales de septembre prochain. En revanche, les discussions n’ont pas abouti avec Europe Ecologie-Les Verts et semblent dans une impasse.
La sénatrice PS sortante de l’Oise, qui n’a pas été réinvestie dans son département, sera finalement candidate dans le Val-de-Marne, à la seconde place, derrière le communiste Pascal Savoldelli. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a imposé cette solution qui passait mal localement.