Le sénateur de la Côte d’Or reste président du groupe des sénateurs macronistes, fonction qu’il occupe depuis la création du groupe, en 2017. Le groupe RDPI pourrait compter 22 sénateurs, mais il faut rester prudent. Les dernières tractations sont en cours et le chiffre peut encore varier…
Il restera le patron des sénateurs LR. Seul candidat, Bruno Retailleau a été réélu par acclamation à la tête du groupe LR du Sénat. Pour le Plateau, ce sera bien sûr Gérard Larcher. Si le groupe reste largement le premier du Sénat, les sénateurs LR sortent des sénatoriales en perdant quelques plumes. « Je pense qu’on sera autour de 135/136 », affirme Bruno Retailleau. Soit un recul de 9 ou 10 sièges.
Président de groupe, vice-président du Sénat, questeur et présidences de commission : autant de postes à responsabilité, qui reviennent pour beaucoup au groupe LR. Pour départager les impétrants, une élection à bulletin secret est organisée en interne. Publicsenat.fr fait le point sur les candidats.
Le sénateur du Nord remporte le scrutin interne qui l’opposait à Eric Kerrouche par 38 voix contre 25. « Le score est quand même très net », réagit Patrick Kanner, qui entend porter « un groupe PS rassemblé ». L’élection montre aussi que le soutien d’Olivier Faure à Erik Kerrouche n’aura pas suffi pour changer la donne.
C’est un choix mûrement réfléchi. La sénatrice Laure Darcos, qui vient d’être réélue dans l’Essonne, lâche le groupe présidé par Bruno Retailleau. Elle part renforcer les effectifs du groupe Les Indépendants, présidé par Claude Malhuret, où siègent les sénateurs Horizons. Pour Laure Darcos, la goutte d’eau a été la manière dont se sont passées les investitures pour la campagne des sénatoriales.
A peine les sénatoriales terminées, les sénateurs PS vont devoir départager ce mardi Patrick Kanner, actuellement à la tête des sénateurs PS, d’Eric Kerrouche, qui lui conteste le poste. Avec le risque de faire du scrutin « la poursuite du congrès du PS ».
En présentant des candidats aux élections sénatoriales dans tous les départements, faute d’avoir trouvé un accord avec le PS, EELV et le PCF, LFI a mécaniquement fait perdre deux sièges au PCF, et un voire deux à EELV. « LFI punit la gauche de 10 sièges », lance le communiste Pierre Ouzoulias. « Ils tiennent LFI pour responsable. Il ne faut quand même pas renverser l’histoire », recadre la sénatrice EELV Raymonde Ponce Monge, qui pointe l’absence d’accord.
Le président du groupe Les Indépendants, Claude Malhuret, se réjouit après « une progression considérable du nombre de (ses) sénateurs, de 25 à 30% », soit 3 ou 4 sénateurs de plus. Le parti d’Edouard Philippe « tisse sa toile » au Sénat, mais à pas feutrés.
Pas de grande surprise pour les élections sénatoriales. Comme prévu, la majorité sénatoriale LR-Union centriste reste stable, avec un léger recul du groupe LR cependant. La gauche n’est pas loin de son objectif de passer d’un total de 92 à 100 sénateurs, grâce à la progression des écologistes notamment. Horizons progresse et tisse sa toile, quand Renaissance perd des plumes. Et le RN fait élire trois sénateurs.
Le groupe des sénateurs macronistes, présidé par François Patriat, devrait perdre 3 ou 4 sièges, à l’issue des sénatoriales, quand les sénateurs Horizons, dans un jeu de vase communiquant, progresse en nombre similaire.
Comme attendu, le groupe PS du Sénat sort des élections sénatoriales sans grande variation. Il reste stable. Il pourrait même progresser un peu, en fonction des résultats d’Outre-Mer. Grâce à la progression des groupes écologiste et communiste, la gauche espère atteindre son objectif de 100 sénateurs. Une autre bataille s’ouvre au groupe PS, où la présidence de Patrick Kanner est contestée par Eric Kerrouche.
Le groupe présidé par Bruno Retailleau perd « 3 ou 4 sénateurs » dans ce scrutin. La majorité sénatoriale peut cependant compter globalement sur « une stabilité », avec un groupe centriste en léger progrès.