C’est une inquiétude des associations, de la gauche et d’une partie du bloc central : celle de voir le texte sur la fin de vie abandonnée sur l’autel de la crise politique. Après son adoption à l’Assemblée, les deux textes sur la fin de vie et les soins palliatifs pourraient être examinés le 13 ou le 20 octobre selon un calendrier prévisionnel. Mais rien n’est certain.
Sébastien Lecornu multiplie les consultations en vue de composer son futur gouvernement. Du côté de LR, le pessimisme commence à poindre quant à la réussite de la mission du Premier ministre au vu des exigences des socialistes.
Les parlementaires LR veulent négocier avec le Premier ministre et les autres partis du socle commun un « contrat de gouvernement », autour de quelques priorités, avant toute entrée dans la future équipe ministérielle. Sur certains sujets, des LR sont prêts à évoluer et à arrondir les angles.
Le nouveau Premier ministre a reçu le président des Républicains, Bruno Retailleau, ainsi que les deux présidents des groupes parlementaires LR, Laurent Wauquiez pour les députés, et Mathieu Darnaud pour les sénateurs. Une rencontre qui a essentiellement porté sur la définition d’une méthode de travail pour l’avenir.
« Il n’y a aucune raison, si un contrat de gouvernement est possible, qu’il n’y ait pas de LR dans le suivant gouvernement. Bruno Retailleau a parfaitement sa place », soutient le sénateur LR, Roger Karoutchi, après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.
Les sénateurs LR reconnaissent beaucoup de qualités dans le profil du nouveau Premier ministre, un ancien du parti gaulliste. Mais beaucoup estiment que sa tâche sera aussi difficile que ses prédécesseurs. Le parti demande d’ailleurs formellement un « accord clair » de gouvernement.
Même si Bruno Retailleau ne cesse de répéter que la participation de LR au prochain gouvernement n’est pas « automatique », une grande majorité des élus de droite souhaiterait rester aux affaires. C’est ce qui est ressorti lors d’une réunion du conseil stratégique du parti.
A la sortie du comité stratégique du parti, le président de LR Bruno Retailleau a pressé le chef de l’Etat de nommer rapidement un Premier ministre. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a également esquissé les propositions qui conditionneront le maintien de sa formation politique au gouvernement qui ne sera « pas automatique », prévient-il.
Devant 2 500 adhérents réunis en Congrès à Port-Marly dans les Yvelines, le patron de LR, Bruno Retailleau, a fixé le cap de sa famille politique à la veille de la probable chute du gouvernement Bayrou.
Le vote de confiance demandé par François Bayrou agite la rentrée politique des Républicains réunis à Port-Marly dans les Yvelines. La droite se prépare à négocier les termes de sa participation à un futur gouvernement. Ce scrutin surprise attendu lundi fait également réapparaître des lignes de fractures au sein des Républicains, malgré la large victoire de Bruno Retailleau en mai dernier, élu président du parti face à Laurent Wauquiez.
Le président de LR, Bruno Retailleau, et les responsables de ses groupes parlementaires, ont rencontré le Premier ministre ce 2 septembre. Ils affirment que le chef du gouvernement est prêt à faire marche arrière sur la suppression de deux jours fériés, en contrepartie d’autres mesures d’économies.
Un bureau politique des Républicains s’est réuni ce 27 août sous l’égide de Bruno Retailleau. Le parti maintient la position édictée par son président, à savoir le refus de la chute du gouvernement, mais temporise toujours sur l’attitude à adopter en cas de changement d’équipe à Matignon.