Les enseignants étaient en grève ce mardi à l’appel des principaux syndicats du secteur, pour réclamer des hausses de salaire et l’abandon des mesures prévues par la réforme du « choc des savoirs » voulue par Gabriel Attal. Parmi elles, la mise en place de groupes de niveau pour les collégiens, en mathématique et en français, un dispositif dont l’efficacité fait largement débat.
Gabriel Attal indique que la Commission européenne réfléchit à une transposition à l’échelle de l’UE des mesures de protection adoptées par la France en faveur du revenu des agriculteurs. Le Premier ministre dénonce notamment le rôle joué par les centrales d’achats européennes, qui permettent à la grande distribution de s’affranchir de certaines contraintes. Mais ce chantier se heurte déjà au jeu de la libre concurrence.
Le premier syndicat agricole appelle à la levée des blocages et indique rester attentif à la mise en œuvre des engagements pris par l’Etat pour répondre à la grogne des agriculteurs. En quelques jours, la FNSEA a su confirmer son rôle d’interlocuteur privilégié avec le gouvernement, alors que le mouvement, apparu spontanément en Occitanie, a pu sembler lui échapper par sa radicalité.
Le Premier ministre s'est exprimé jeudi pour apporter de nouvelles réponses à la crise des agriculteurs, mobilisés depuis une dizaine de jours. Il a notamment annoncé l’inscription d’un principe de souveraineté dans la loi et le déblocage de 150 millions d’euros pour les éleveurs.
Le Premier ministre a évoqué la crise du logement dans son discours de politique générale. Il a notamment annoncé vouloir faire rentrer le logement intermédiaire, réservé à certaines catégories de ménages, dans les quotas de HLM par commune. Gabriel Attal souhaite également donner une plus grande marge de manœuvre aux maires dans l’attribution des logements sociaux, mesure défendue par la droite sénatoriale.
La mise en avant de la valeur travail, les mesures punitives à l’encontre des jeunes délinquants et l’allégement des normes sont autant d’éléments qui marquent à droite la déclaration de politique générale effectuée par le Premier ministre ce mardi 30 janvier.
Le mouvement de protestation des agriculteurs européens témoigne du ras-le-bol du monde rural contre Bruxelles. Ils dénoncent une accumulation de contraintes et un espace concurrentiel traversé par de fortes inégalités, susceptibles d’ébranler des secteurs entiers de l’agriculture.
Après la large censure du Conseil constitutionnel, la loi immigration va pouvoir être promulguée. Malgré le coup de ciseaux des Sages, le texte a doublé de volume par rapport au projet de loi initialement présenté par le gouvernement. Public Sénat fait le point sur les dispositions qui pourront s’appliquer.
Le chef de l’Etat demande à son gouvernement de veiller à l’application rapide du texte, après la censure ce jeudi par le Conseil constitutionnel d’une large partie des dispositions introduites par la droite.
Les deux principaux syndicats agricoles ont adressé au gouvernement une liste de 120 demandes, parmi lesquelles une vingtaine de mesures considérées comme prioritaires. Ils s’attaquent notamment à la question des salaires, aux contraintes environnementales et réclament des mesures sociales et fiscales pour garantir l’avenir de la profession.
Trois lois, dites « Egalim I », « Egalim II » et « Egalim III », votées entre 2018 et 2023, protègent les exploitants agricoles des effets pervers du bras de fer commercial qui oppose chaque année la grande distribution et les industriels de l’agroalimentaire. Mais de l’aveu des parlementaires et du gouvernement, leur application est encore insuffisante.