« Son père, Michel Debré, premier ministre du général de Gaulle, père de la Constitution, lui transmis les valeurs du gaullisme », a salué le président du Sénat, Gérard Larcher, après l’annonce du décès de Jean-Louis Debré. « Le premier mot qui vient à l’esprit, quand on pense à lui, était républicain », lui rend aussi hommage François Bayrou.
Le Hamas a procédé dans la nuit du mercredi au jeudi 27 février à la restitution de plusieurs corps d’otages, parmi lesquels celui du Franco-israélien Ohad Yahalomi, alors que s’achève la première étape de la trêve conclue en janvier avec l’Etat hébreu. 58 personnes sont toujours détenues dans la bande de Gaza. Mais selon les médias israéliens, Tel-Aviv préférerait retarder l’exécution de la deuxième phase du cessez-le feu.
Malgré le désengagement américain en Ukraine, les Français, à une très large majorité, ne souhaitent pas que l’armée française s’implique sur le terrain, selon un sondage Odoxa réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont 72% à redouter le déclenchement d’une nouvelle guerre en Europe dans les années à venir.
Largement impopulaire depuis sa nomination à Matignon, François Bayrou est désormais frappé de plein fouet par les révélations sur des accusations de violences sexuelles dans un établissement privé du Béarn. Dans le même temps, son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en pleine campagne pour la présidence de LR, enregistre une impressionnante percée, en particulier chez les électeurs de droite.
La nomination de Richard Ferrand à la tête de l’institution a été validée à une voix près, « grâce à Marine Le Pen, qui a donné consigne d’abstention » aux députés RN, soutient le député LR, Olivier Marleix.
Le Parlement a approuvé à une voix près la nomination de Richard Ferrand en tant que président du Conseil constitutionnel. Pour la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie, ce score très serré montre que la candidature de ce proche d’Emmanuel Macron n’a pas su convaincre.
Dans un courrier adressé aux militants Les Républicains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau indique qu’il briguera la présidence de son parti. Alors que l’ancien sénateur a le vent en poupe dans les enquêtes d’opinion depuis sa nomination au gouvernement, cette annonce pourrait contrarier les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez, le patron des députés de la Droite républicaine, qui a pris en main la refondation du parti.
« Ce budget de compromis devient le budget du pays, par le vote du Sénat », salue la ministre des Comptes publics, après l’adoption définitive du projet de loi de finances 2025 par le Parlement. Avec 20 milliards d’euros de hausses d’impôts et 30 milliards d’économies, « l’Etat se serre la ceinture sans serrer la ceinture des Français et surtout, sans remettre en cause les services publics », assure Amélie de Montchalin.
Le premier ministre, François Bayrou, a annoncé recourir au 49.3 pour passer en force sur le budget 2025. Ce dernier sera considéré comme adopté, sauf si la motion de censure de LFI est adoptée.
Faute de majorité à l’Assemblée, le premier ministre a dégainé le 49.3 pour faire adopter le budget 2025, après un accord conclu entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire. Il y recourt aussi pour faire adopter le budget de la Sécu.
« Ce budget s’affirme comme pire que le budget Barnier », avec « beaucoup moins de recettes et beaucoup plus de baisses de dépense publique, ce qui est le propre d’un budget austéritaire », selon le président LFI de la commission des finances de l’Assemblée.
« Pourquoi servir la soupe à l’extrême droite ? » demande le président du groupe PS du Sénat, insatisfait de la réponse du premier ministre au Sénat, suite à ses propos sur le « sentiment de submersion ». « Au moment où je vous parle, les négociations sont bloquées », soutient Patrick Kanner.