« Martyr de la vérité » selon Donald Trump, l’influenceur polémiste au service du mouvement MAGA a été abattu mercredi 10 septembre dans l’Utah. Un meurtre qui s’inscrit dans un climat de recrudescence de la violence politique aux Etats-Unis, selon le chercheur Alexis Pichard.
Alors que Sébastien Lecornu est entré hier à Matignon, une enquête Toluna-Harris Interactive révèle que seul un tiers des Français lui accordent leur confiance en tant que nouveau Premier ministre.
Le Rassemblement national pose ses conditions en vue des négociations avec le futur gouvernement de Sébastien Lecornu : « Pas de hausse des impôts pour les Français qui travaillent » et « pas d’atteinte à leurs droits fondamentaux ». La question d’une dissolution reste en suspens, dans l’attente d’éventuels accords.
C’est avec des dossiers brûlants sous le bras, que le successeur de François Bayrou a franchi les portes de Matignon le 10 septembre. Budget 2026, programmation énergétique, accord sur la Nouvelle-Calédonie… à chaque Premier ministre, son Himalaya de difficultés à franchir.
Lycées barricadés, axes routiers bloqués et rassemblements essaimés dans la capitale, Paris a vu naitre des centaines d’initiatives de mobilisation, rapidement contenues par les forces de l’ordre qui ont procédé à l'interpellation de 199 personnes. Divers élus de gauche étaient présents aux côtés des manifestants.
Des premiers blocages et manifestations ont été recensés en France aux premières heures de la journée de mobilisation, qui a lieu au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre, faisant suite à la démission de François Bayrou.
Conséquence de son échec face au vote de confiance des députés lundi 8 septembre, François Bayrou a remis sa démission au président de la République en début d’après-midi.
A la veille du mouvement « Bloquons Tout », Bruno Retailleau a dressé le tableau des actions anticipées : manifestations, blocages de lieux stratégiques, sabotages… et n’a pas manqué de rappeler la mise en place d’un dispositif de sécurité « exceptionnel », de 80 000 policiers et gendarmes, pour endiguer toute tentative de débordement.
Alors que François Bayrou va engager la responsabilité de son gouvernement sur la question du déficit public et de l’effort budgétaire de 44 milliards pour le résorber ce lundi, un sondage Toluna Harris Interactive révèle qu’une dissolution profiterait largement au Rassemblement national et ses alliés.