Lundi soir, Emmanuel Macron a tenu sa promesse de reconnaitre officiellement l’Etat de Palestine au nom de la France, face à l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. Un chemin emprunté par d’autres nations occidentales et qui laisse entrevoir la possibilité d’un « jour d’après », aux contours encore bien flous.
Invité de notre matinale, Jacques Attali est revenu sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France lors de l’Assemblée générale de l’ONU ce lundi. L’ancien haut fonctionnaire et conseiller de François Mitterrand salue une étape « nécessaire », mais rappelle que sans défaite politique de Benyamin Netanyahou, la situation risque de ne pas s’améliorer.
Devant les Nations Unies à New York, le président de la République a officialisé la reconnaissance par la France de l'État de Palestine. « Cette reconnaissance est la solution qui, seule, permettra la paix », a-t-il insisté à la tribune.
La reconnaissance de l’Etat palestinien par la France, perçue par Israël comme une « récompense au terrorisme », risque de détériorer durablement les relations avec Tel-Aviv. Ce geste pourrait avoir des conséquences diplomatiques fortes et, dans une moindre mesure, d’éventuelles répercussions commerciales. Décryptage avec Xavier Guignard, enseignant et chercheur au centre de recherche Noria Research.
Ce soir, le Président de la République française reconnaîtra l’existence d’un État palestinien au cours de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU. Cette annonce a encouragé de nombreuses manifestations de soutien, y compris le pavoisement du drapeau palestinien sur les mairies, qui pose des questions juridiques et a suscité la réaction de nombreuses personnalités politiques. Tour d’horizon des règles en vigueur.
Comment comprendre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par le Royaume-Uni, annoncée ce dimanche 21 septembre ? Qu’est-ce que cela change dans l’ordre mondial ? Réponses avec Sylvain Gaillaud, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la politique étrangère britannique.
52 mairies dirigées par la gauche, ont hissé le drapeau palestinien au fronton de l’Hôtel de ville ce lundi, alors qu’Emmanuel Macron reconnaitra officiellement l’Etat de Palestine ce soir à l’ONU. Un pavoisement auquel s’oppose Bruno Retailleau.
Alors qu’Olivier Faure a proposé d’afficher le drapeau palestinien sur les mairies à l’occasion de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France ce lundi, Rémi Féraud préfère l’affichage des deux drapeaux palestiniens et israéliens, « pour envoyer un signal politique d’une solution à deux Etats. »
A quatre jours de la reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine par la France devant l’Assemblée générale de l’ONU, Emmanuel Macron s’est montré très critique envers le gouvernement de l’Etat hébreu à la télévision israélienne. Et pour cause, il y a urgence à tenter de « préserver la solution à deux Etats », selon David Rigoulet-Roze.
Emmanuel Macron a prévu d’annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre. Le chef de l’Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Moyen-Orient.
La Commission européenne a officialisé sa proposition de sanctions contre Israël dans le but d’améliorer la situation humanitaire à Gaza. Elle souhaite la suspension de l’accord commercial UE-Israël et des sanctions contre les colons violents et ministres israéliens extrémistes.
Israël a lancé mardi 16 septembre une nouvelle offensive terrestre dans la bande de Gaza, suscitant les critiques de la communauté internationale. Alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, doivent reconnaître lundi un État de Palestine lors d’une conférence à New York, Hala Abou-Hassira, ambassadrice et cheffe de mission de la Palestine en France, attend aussi « des sanctions » contre Israël.