Fustigeant les silences et « la langue de bois » du Premier ministre, qui n’a toujours pas présenté de pistes budgétaires deux semaines après sa nomination, l’intersyndicale a décidé de maintenir la pression sur l’exécutif avec une nouvelle journée de mobilisation, le 2 octobre. De son côté, le patronat s’inquiète de voir le débat se concentrer sur les questions fiscales.
Patrick Martin, président du Medef, a annoncé qu’un « énorme meeting » serait organisé le 13 octobre prochain, pour « rééquilibrer et apporter de la rationalité » au débat sur le budget. Même s’ils ne sont pas adeptes des manifs et autres chants révolutionnaires, les patrons se mobilisent bien pour défendre leurs intérêts. On fait le point avec Michel Offerlé, professeur émérite de science politique, professeur à l’ENS et spécialiste du patronat.
De nombreuses figures du monde de l’entreprise ont exprimé ces dernières semaines leur rejet de la taxe Zucman, qui imposerait à hauteur de 2% le patrimoine des 1800 foyers les plus riches en France. La mesure, défendue par la gauche, est qualifiée de « contre-productive » par une trentaine de dirigeants de la tech. Qu’en est-il vraiment ? Réponse avec deux économistes aux visions opposées sur la question.
Le Premier ministre a plaidé sa cause lors des universités d’été du Medef, ce vendredi 28 août, quelques heures avant un débat réunissant plusieurs de ses principaux opposants. Sourds aux appels à négocier, la gauche et le Rassemblement national esquissent leurs propres pistes de sortie de crise.
EN VIDÉOS – Le grand rassemblement de rentrée du Medef se voit marqué par le contexte d’incertitude politique. La chute très probable du gouvernement de François Bayrou, le 8 septembre, moins d’un an après un premier feuilleton budgétaire, laisse redouter au patronat un nouveau gel des investissements et de la consommation. Reportage.
À quelques heures de la fin du conclave sur les retraites, ce mardi 17 juin, l’hypothèse d’un retour sur l’âge légal de départ est définitivement enterrée. À ce stade, partenaires sociaux et patronat ne parviennent pas à s’accorder sur une meilleure prise en compte de la pénibilité.
Auditionné ce mercredi par la commission des affaires économiques du Sénat, le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Patrick Martin a souligné la « nécessité » d’une réindustrialisation dans le secteur de la chimie et de la sidérurgie regrettant « l’inertie de la France » dans les suppressions de poste chez Vencorex et ArcelorMittal.
Face aux menaces liées à la guerre commerciale de Donald Trump, les représentants du patronat étaient réunis ce mardi 29 avril devant la délégation aux entreprises du Sénat. Ils appellent à faire preuve de prudence dans les contremesures européennes apportées aux droits de douane américains. Mais aussi à se préparer pour éviter « une déferlante » de produits chinois sur le marché français…
Interrogé par la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises mardi 22 avril 2025, Patrick Martin, le président du Medef a défendu la nécessité de ces aides qu’il considère comme des « compensations ».
François Bayrou débute sa consultation des partenaires sociaux à Matignon ce 7 janvier, en recevant Patrick Martin. En toile de fond, la réouverture des discussions sur la réforme des retraites, promise aux partis par le Premier ministre en décembre. Pour le président du Medef, le retour des négociations ne doit pas se faire au détriment des entreprises.
Les principales organisations représentatives des entreprises étaient invitées au Sénat par la délégation aux Entreprises ce mardi 15 octobre pour donner leurs priorités pour l’année à venir. Elles ont fortement critiqué le budget 2025 et mis en avant le sujet de l’apprentissage.
Les 26 et 27 août ont lieu les universités d’été du Medef, dans un contexte inédit cette année : depuis plus d’un mois, le gouvernement est démissionnaire, et le pays attend qu’Emmanuel Macron nomme un nouveau Premier ministre pour composer son exécutif. Une conjoncture qui jette le pays dans l’incertitude sur le plan politique, institutionnel et économique. Les chefs d’entreprise présents à la Rencontre des Entrepreneurs attendent avec impatience la fin de l’incertitude, alors que leur président souhaite peser davantage dans les décisions publiques.