Lundi soir, Emmanuel Macron a tenu sa promesse de reconnaitre officiellement l’Etat de Palestine au nom de la France, face à l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. Un chemin emprunté par d’autres nations occidentales et qui laisse entrevoir la possibilité d’un « jour d’après », aux contours encore bien flous.
Devant les Nations Unies à New York, le président de la République a officialisé la reconnaissance par la France de l'État de Palestine. « Cette reconnaissance est la solution qui, seule, permettra la paix », a-t-il insisté à la tribune.
La reconnaissance de l’Etat palestinien par la France, perçue par Israël comme une « récompense au terrorisme », risque de détériorer durablement les relations avec Tel-Aviv. Ce geste pourrait avoir des conséquences diplomatiques fortes et, dans une moindre mesure, d’éventuelles répercussions commerciales. Décryptage avec Xavier Guignard, enseignant et chercheur au centre de recherche Noria Research.
52 mairies dirigées par la gauche, ont hissé le drapeau palestinien au fronton de l’Hôtel de ville ce lundi, alors qu’Emmanuel Macron reconnaitra officiellement l’Etat de Palestine ce soir à l’ONU. Un pavoisement auquel s’oppose Bruno Retailleau.
A quatre jours de la reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine par la France devant l’Assemblée générale de l’ONU, Emmanuel Macron s’est montré très critique envers le gouvernement de l’Etat hébreu à la télévision israélienne. Et pour cause, il y a urgence à tenter de « préserver la solution à deux Etats », selon David Rigoulet-Roze.
La Commission européenne a officialisé sa proposition de sanctions contre Israël dans le but d’améliorer la situation humanitaire à Gaza. Elle souhaite la suspension de l’accord commercial UE-Israël et des sanctions contre les colons violents et ministres israéliens extrémistes.
Israël a lancé mardi 16 septembre une nouvelle offensive terrestre dans la bande de Gaza, suscitant les critiques de la communauté internationale. Alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, doivent reconnaître lundi un État de Palestine lors d’une conférence à New York, Hala Abou-Hassira, ambassadrice et cheffe de mission de la Palestine en France, attend aussi « des sanctions » contre Israël.
L’armée israélienne a lancé ce mardi 16 septembre une grande offensive à Gaza-ville. Des milliers d’habitants fuient les lieux et se dirigent désormais vers le sud de l’enclave palestinienne, rendue exsangue par des mois de bombardements. Soutenu par Washington, que vise Benyamin Netanyahou avec cette nouvelle opération militaire ? Décryptage avec Laure Foucher, maîtresse de recherche sur le Moyen-Orient à la Fondation pour la recherche stratégique.
Invité de la matinale de Public Sénat ce mardi, Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine a pris position contre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France la semaine prochaine. Il a également débattu avec le maire communiste de Gennevilliers Patrice Leclerc sur l’attitude que doit avoir la France face à l’intensification des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
L'ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, critique “l’absence d’action suffisante” du gouvernement contre l’antisémitisme. Des accusations qui suivent à quelques jours d’écarts celles du Premier ministre israélien. Le Quai d’Orsay dénonce des propos “intolérables” et convoque Charles Kushner. Analyse du spécialiste de relations internationales Bertrand Badie.
Vingt et un Etats, dont la France et le Royaume-Uni, ont condamné ce jeudi 21 août le projet de colonisation israélien en Cisjordanie occupée. La construction de ces plus de 3 000 logements compliquerait la création d’un Etat palestinien.
Après vingt et un mois de guerre dans la bande Gaza, le cap de 60 000 morts vient d’être franchi. Morts sous les bombardements ou morts de faim, un tiers de la population passe aujourd’hui plusieurs jours sans manger. Depuis dimanche, Israël a autorisé le largage de nourriture dans la bande de Gaza. Mais les ONG humanitaires estiment que cela ne suffira pas à faire face à la famine rampante qui ravage le territoire.