L'examen du budget avait été stoppé net par la censure du gouvernement Barnier en décembre. Son successeur François Bayrou a fixé comme feuille de route, 32 milliards d'euros d'économies et 21 milliards d'euros d'impôts pour ramener le déficit à 5,4% du PIB. Les sénateurs ont adopté le texte le 23 janvier avec de nombreuses modifications. Après la commission mixte paritaire qui a permis de trouver un compromis, le texte a été définitivement adopté au Parlement après l'utilisation du 49.3 à l'Assemblée et un ultime vote au Sénat. Retrouvez ici tous nos articles sur le budget 2025.
Les officines aussi sont mobilisées en cette journée de grève afin de dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques, actée au début du mois d’août.
C’était au tour du Rassemblement national cet après-midi d’être entendu par Sébastien Lecornu. A la fin du mois de juillet, Marine Le Pen avait tenu à rappeler les grandes lignes budgétaires du parti, dans une lettre adressée au Premier ministre sortant, François Bayrou.
Un conseil des ministres se tenait ce matin à l’Elysée, deux jours après l’annonce d’un vote de confiance par François Bayrou. Le Président de la République appelle à la responsabilité des parlementaires tout en apportant son « soutien total » au Premier ministre.
Soucieux de faire passer un budget avec 44 milliards d’euros d’économies, François Bayrou tente un mouvement inédit sous la Ve République, en demandant un vote de confiance près de neuf mois après sa nomination et sans majorité. Ses faibles chances de succès laissent désormais planer le spectre d’une nouvelle dissolution.
Le Premier ministre engagera le 8 septembre, devant les députés, la responsabilité de son gouvernement, espérant ainsi ouvrir la voie aux discussions budgétaires de l’automne. Une annonce qui n’a pas manqué de surprendre au Sénat, où le gouvernement compte de nombreux soutiens. Mais à gauche comme à droite, les élus constatent l’impasse politique dans laquelle se trouve le Premier ministre.
Pour économiser près de 44 milliards d’euros, François Bayrou a annoncé une série de propositions pour le budget 2026. Parmi ces mesures, il propose notamment la suppression de deux jours fériés, et s’oriente vers le lundi de Pâques et le 8 mai. Objectif : 4,2 milliards d’économies. Mais les Français refusent à 84% cette mesure selon un sondage Odoxa (pour le Parisien) . Entretien avec Gaël Sliman, Président d’Odoxa
En pleine préparation de la loi de finances pour 2026, Bercy a publié les chiffres relatifs à l’exécution du budget pour 2025. Grâce à des recettes en progression et un recul des dépenses, l’Etat parvient à faire reculer le déficit par rapport à l’année dernière.
Avant la proposition du gouvernement de supprimer deux jours fériés, le Sénat avait déjà émis l’idée d’allonger la durée de travail de sept heures sans que cet allongement n’ouvre le droit à une rémunération. Avec ses propositions, le gouvernement va désormais plus loin.
Les acteurs clés des sujets budgétaires au palais du Luxembourg ont pris acte des données communiquées par le gouvernement, au sein du comité d’alerte sur les finances publiques. De nouvelles mesures pour contenir la dépense sont prévues, les sénateurs attendent désormais les détails dans les prochains jours.
Devant le deuxième comité d’alerte des finances publiques, Bercy a annoncé un effort supplémentaire de trois milliards d’euros sur les dépenses de l’État cet été. Le gouvernement confirme également 1,7 milliard de freinage sur les dépenses de l’assurance maladie.
Le sénateur Jean-François Husson (LR) s’est rendu au ministère de l’Économie et des Finances ce 19 juin, pour réaliser un contrôle sur pièces et sur place. La commission des finances cherche à comprendre pourquoi le gouvernement a affaibli la portée d’un dispositif de lutte contre la fraude aux arbitrages aux dividendes (CumCum), voté par le Parlement.
Au Sénat, la ministre des Comptes publics a répondu aux questions de la commission des Finances sur l’exécution du budget 2025, mais également sur les prévisions pour le projet de loi de finances 2026. Selon Amélie de Montchalin, les prévisions de déficit public et de croissance restent « atteignables », malgré les aléas internationaux.