Après 24 heures de débats le Sénat a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi, l’article 7 qui reporte l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, par 201 voix contre 115. Mais ce jeudi, plusieurs élus ont indiqué qu’ils auraient voulu voter contre ou s’abstenir.
Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi visant à inscrire « la liberté » de mettre fin à sa grossesse dans la Constitution. Toutefois, la constitutionnalisation de l’IVG devrait faire partie d’une révision constitutionnelle globale ce qui hypothèque grandement ses chances d’adoption.
Les sénateurs reprennent l’examen de la réforme des retraites ce jeudi 9 mars à partir de 10h30 et à 15h00. Ils examineront notamment l’article 8 sur les carrières longues.
Emmanuel Macron a annoncé, ce mercredi, la présentation d’un projet de loi « dans les prochains mois » pour inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Le chef de l’Etat évoque une « liberté » de mettre fin à sa grossesse. La gauche du Sénat veut l’inscription « d’un droit ».
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre chargé des Transports, Clément Beaune a rappelé la nécessité, selon lui, de conserver « l’équilibre » de la réforme des retraites sur les « régimes spéciaux ».
Les sénateurs terminent, mercredi 8 mars, à partir de 16H30, l’examen de l’article 7 de la réforme des retraites, qui reporte à 64 ans l’âge de départ à la retraite. Mardi, la séance a été interrompue dans la nuit. Après plusieurs incidents de séance, la gauche sénatoriale avait quitté l’hémicycle avant le vote sur l’article 7.
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la présidente centriste de la délégation aux droits des femmes, Annick Billon a interpellé le gouvernement sur son bilan en matière de lutte contre les féminicides.
Coup de théâtre au Sénat. Après avoir vu des milliers de sous-amendements à l’article 7 déclarés irrecevables par la commission des affaires sociales, les trois groupes de gauche du Sénat, socialiste, communiste et écologiste ont décidé de quitter l’hémicycle.
Quelques minutes après le recours à l’article 38 du règlement du Sénat pour accélérer les débats sur la réforme des retraites, Bruno Retailleau a détaillé sa stratégie sur Public Sénat.
C’était attendu, 70 amendements de suppression de l’article 7 de la réforme des retraites ont eu raison de la patience de la droite sénatoriale. Celle-ci a demandé l’application de l’article 38 du règlement pour « clôturer » les explications de vote.
Mardi 7 mars dans la soirée, en plein examen de l’article 7 de la réforme des retraites qui reporte l’âge de départ de 62 à 64 ans, les sénateurs de gauche se sont succédé pour enjoindre le gouvernement à retirer son texte, égratignant au passage la droite sénatoriale. Mais les élus LR ne s’en sont pas laissé conter.
Dans la soirée du 6 mars à la veille d’une mobilisation nationale contre la réforme des retraites, les sénateurs de gauche ont tenté, sans succès, de faire adopter des amendements, visant à taxer les plus riches, pour financer le système.