Les ténors des Républicains sont ressortis « déçus » de leur entrevue avec le chef de l’Etat dans le cadre de nouvelles consultations pour former un gouvernement. Laurent Wauquiez, Annie Genevard et Bruno Retailleau ont de nouveau exclu toute participation à une coalition gouvernementale et demandent à Emmanuel Macron de s’engager sur les propositions de leur pacte législatif. Une ligne d’indépendance qui ne fait pas l’unanimité chez les parlementaires de droite.
Le réseau SNCF a été frappé par un acte de sabotage massif et coordonné, laissant à quai 800 000 voyageurs. A quelques heures de la cérémonie d’ouverture, l’évènement sportif planétaire va être une cible privilégiée. Cyberattaques, drones, vidéoprotection… Ces derniers mois le Sénat a mené une série de travaux pour identifier les menaces.
Pour sa quatrième intervention devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien a exhorté son allié historique à intensifier son soutien dans la guerre contre le Hamas. Son intervention a été marquée par le boycott d’une soixantaine d’élus Démocrates, dont Kamala Harris, signe de la fin d’un appui inconditionnel à la politique de Benjamin Netanyahou, analyse le politologue, Jean-Paul Chagnollaud.
Mardi soir, en rejetant la candidature de Lucie Castets proposée par le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron s’est donné quelques semaines pour nommer le prochain locataire de Matignon et voit d’un bon œil le pacte législatif proposé par LR. Mais la droite ne veut pas entendre parler d’une coalition. Pour l’instant.
Deux mois après la présentation de leur rapport, les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic viennent de déposer une proposition de loi riche de 20 articles. Ils proposent que ce travail transpartisan soit repris dans un projet de loi du gouvernement à la reprise de la session parlementaire.
C’est un évènement inédit qui s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi, le Nouveau Front Populaire a remporté 12 sièges sur 21 au Bureau de l’Assemblée nationale, la plus haute instance décisionnaire de la chambre basse. Qu’est-ce que ça va changer ?
Six mois après la décision du Conseil d’Etat demandant à l’Arcom de renforcer son contrôle en matière de respect du « pluralisme et d’indépendance de l’information » par la chaîne CNews, le gendarme de l’audiovisuel s’appuiera désormais sur un faisceau d’indices, il appréciera « s’il y a eu un « déséquilibre manifeste et durable dans l’expression des courants de pensée et d’opinion ».
Malgré un revers électoral aux dernières législatives, la candidate de la majorité sortante, Yaël Braun-Pivet a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale. Au Sénat, la gauche évoque « un hold-up démocratique ». Chez les LR et les centristes, c’est le soulagement de ne pas voir un membre du Nouveau Front Populaire qui domine.
Le ministre de l’Intérieur a annoncé l’arrivée de 6 à 8 000 manifestants ce week-end dans les Deux Sèvres et la Vienne contre les projets de retenue d’eau pour l’agriculture. Un an après les affrontements autour du chantier de la mégabassine de Sainte-Soline, les opérations de maintien de l’ordre vont être scrutées de près, notamment par les élus écologistes dont certains se rendront sur place.
Sans accord à gauche sur le nom d’un Premier ministre potentiel, la droite tente de reprendre la main en proposant un « pacte législatif » destiné à éviter à la France une situation de blocage. La petite dizaine de thèmes axée sur le retour de l’autorité et le redressement des finances publiques trouve son origine dans les travaux de la droite sénatoriale.
La démission du gouvernement Attal va être acceptée par le chef de l’Etat sûrement demain, juste avant l’ouverture de la XVIIe législature jeudi, à l’Assemblée nationale où siégeront des membres du gouvernement élus ou réélus députés. Mais alors que la gauche peine à s’accorder pour proposer le nom d’un candidat à Matignon, le gouvernement démissionnaire est parti pour durer quelques semaines, au risque de mordre sur le principe de la séparation des pouvoirs.
Le 18 juillet, lors de l’ouverture de la nouvelle législature, les groupes politiques vont devoir déclarer noir sur blanc s’ils comptent faire partie de la majorité ou de l’opposition. Ce système déclaratif prévu par la révision constitutionnelle de 2008 permet d’accorder des droits spécifiques à l’opposition. Mais sans connaître le futur gouvernement, comment les groupes vont-ils se positionner ?