Interrogé par Public Sénat, le sénateur Roger Karoutchi appelle Emmanuel Macron à imiter certains de ses homologues européens et à se rendre au plus vite en Israël pour « faire pression sur tous les acteurs » du conflit. Il regrette par ailleurs que l’exécutif n’ait pas souhaité reprendre à son compte la proposition de résolution sur Israël portée par plusieurs présidents de groupes au Sénat.
Les perspectives de développement de l’économie française associées au budget 2024, en cours d’examen à l’Assemblée nationale, s’appuient sur des prévisions économiques relativement hautes au regard de l’inflation et du ralentissement du commerce mondial. Auditionnés mardi au Sénat, des économistes ont mis en lumière des éléments d’incertitude qui pourraient, selon eux, ne pas avoir été suffisamment pris en compte par l’exécutif.
Acteur violent et de premier plan depuis une trentaine d’années de la lutte contre Israël, le mouvement du jihad islamique palestinien est une organisation armée bien moins connue que le Hamas ou le Hezbollah. Il est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays occidentaux.
Les médecins libéraux sont en grève dans l’attente de nouvelles négociations sur leurs tarifs. Ils se mobilisent aussi pour dénoncer la proposition de loi Valletoux qui entend s’attaquer au problème des déserts médicaux. Ce texte, adopté par l’Assemblée nationale avant la pause estivale, doit être débattu au Sénat à partir du 24 octobre.
Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat défend une proposition de résolution qui marque la solidarité de la France à l’égard d’Israël. Mais le gouvernement n’a pas souhaité inscrire ce texte à l’ordre du jour, bien qu’il soit soutenu par plusieurs membres de la majorité présidentielle.
Emmanuel Macron a ordonné une réévaluation du degré de menace représenté par les individus inscrits dans le Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Il s’agit également d’accélérer l’expulsion des étrangers en situation irrégulière sur le territoire national et considérés comme dangereux.
Emmanuel Macron a pris la parole jeudi soir, indiquant que 13 Français étaient morts dans l’attaque lancée samedi par le Hamas contre l’Etat hébreu. Dix-sept autres sont toujours « portées disparus ». Il a par ailleurs vivement critiqué « ceux qui confondent la cause palestinienne et la justification du terrorisme », une adresse à peine voilée à LFI.
La situation humanitaire de l’enclave palestinienne, qui a vu l’étau des restrictions imposées par Israël se resserrer drastiquement après l’attaque surprise du Hamas samedi 7 octobre, se dégrade rapidement. Alors que Tel-Aviv continue de bombarder la zone, plusieurs organisations internationales appellent à la mise en place d’un corridor pour acheminer eau potable, nourriture et médicaments.
Israël a lancé sa contre-offensive après l’attaque d’ampleur menée ce week-end, sur son territoire, par le Hamas. Public Sénat revient sur les principaux termes utilisés pour expliquer le conflit israélo-palestinien.
Paris et Tel-Aviv ont tissé des rapports depuis la naissance de l’Etat hébreu, rapports marqués à la fois par la volonté de la France de maintenir une politique étrangère tournée vers le monde arabe et par sa position sur le conflit israélo-palestinien. Vue d’ensemble.
Interrogés par Public Sénat, plusieurs membres de la commission des affaires étrangères du Sénat réagissent à l’offensive lancée ce week-end par le Hamas dans le sud d’Israël. Ils pointent notamment le rôle joué par l’Iran, qui pourrait fracturer l’ensemble de la région.
Cet automne, les travaux parlementaires du Sénat seront largement absorbés par le très attendu projet de loi immigration. Avant que ne s’ouvrent les traditionnelles discussions budgétaires de la fin d’année.