L’ancien Président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné hier à cinq ans de prison avec exécution provisoire pour association de malfaiteurs, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne. La notion d’« association de malfaiteurs » a été supprimée du Code pénal, en 1983, par le gouvernement de gauche de Pierre Mauroy. C’est le gouvernement de Jacques Chirac, en 1986, qui l’a réintroduite.
Le service public audiovisuel est dans la tourmente. Après la publication d’un rapport alarmant de la Cour des comptes sur ses perspectives financières, une guerre ouverte avec les médias du groupe Bolloré et la suspension de l’examen de la réforme de l’audiovisuel public, le Sénat décide d’ouvrir un cycle d’auditions qui lui sont consacrées.
Depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, le 9 septembre dernier, la France n’a toujours pas de gouvernement. Le Premier ministre lui-même se fait discret, alors qu’il doit composer une équipe et établir un projet de budget qui lui évite la censure. Au Parti socialiste, on attend que l’ancien ministre des Armées, dévoile sa main, sans se faire d’illusion. Pour eux, la censure et la dissolution semblent inévitables.
Comment comprendre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par le Royaume-Uni, annoncée ce dimanche 21 septembre ? Qu’est-ce que cela change dans l’ordre mondial ? Réponses avec Sylvain Gaillaud, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la politique étrangère britannique.
Jeudi soir, lors d’un bureau national, le Parti socialiste a décidé de suspendre à titre conservatoire la sénatrice de la Charente Nicole Bonnefoy, pour s’être présentée à la présidence de son département contre la candidate investie. Une sanction qualifiée d’ « irrégulière » par la sénatrice, ce que conteste la direction du parti. « Quand on est dans un parti politique, on respecte les règles collectives», répond un cadre PS. Nicole Bonnefoy reste cependant sénatrice et membre du groupe PS au Sénat.
A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.
Patrick Martin, président du Medef, a annoncé qu’un « énorme meeting » serait organisé le 13 octobre prochain, pour « rééquilibrer et apporter de la rationalité » au débat sur le budget. Même s’ils ne sont pas adeptes des manifs et autres chants révolutionnaires, les patrons se mobilisent bien pour défendre leurs intérêts. On fait le point avec Michel Offerlé, professeur émérite de science politique, professeur à l’ENS et spécialiste du patronat.
Invité de la matinale de Public Sénat ce mardi, Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine a pris position contre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France la semaine prochaine. Il a également débattu avec le maire communiste de Gennevilliers Patrice Leclerc sur l’attitude que doit avoir la France face à l’intensification des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
Dans la nuit de mardi à mercredi, 19 drones russes ont fait irruption dans l’espace aérien polonais. L’État polonais a invoqué l’article 4 de l’Otan, qui stipule que des consultations entre alliés peuvent avoir lieu en cas de menace imminente de l’un de ses membres. Les drones ont été interceptés et neutralisés. Comment comprendre cette attaque, qualifiée de « violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre » par la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas ? Le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, répond aux questions de Public Sénat.
Sébastien Lecornu a été nommé à Matignon pour « bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois ». Pour ce faire, Hervé Marseille, le président du groupe centriste au Sénat, préconise de négocier avec le Parti socialiste.
La chute du gouvernement de François Bayrou hier soir ouvre une nouvelle période de gestion des affaires courantes pour ses ministres. Que permet ce régime, qui n’est pas formellement défini dans la Constitution ?
Depuis le mois de juillet, le Royaume-Uni est le théâtre de mobilisations contre les migrants, accusés de mettre en danger les enfants et les jeunes filles. Ce 5 septembre, le Premier ministre Keir Starmer annonce remanier profondément son gouvernement. Comment comprendre ce phénomène, dans un pays qui a vu arriver à sa tête le parti travailliste il y a plus d’un an ? Eclairages de Florence Faucher, professeure de science politique à Sciences Po, directrice du centre d’études européennes et de politique comparée.