Même si Bruno Retailleau ne cesse de répéter que la participation de LR au prochain gouvernement n’est pas « automatique », une grande majorité des élus de droite souhaiterait rester aux affaires. C’est ce qui est ressorti lors d’une réunion du conseil stratégique du parti.
Ce mardi, une frappe russe a tué plus de 20 civils dans un village de l’est de l’Ukraine. Un bombardement qui intervient quelques jours après que l'Ukraine a subi dimanche la plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de la guerre, faisant au moins cinq morts et frappant pour la première fois le siège du gouvernement à Kiev. Pour Public Sénat, le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, tire le bilan de la « nouvelle tactique » russe en Ukraine.
A la veille du mouvement « Bloquons Tout », Bruno Retailleau a dressé le tableau des actions anticipées : manifestations, blocages de lieux stratégiques, sabotages… et n’a pas manqué de rappeler la mise en place d’un dispositif de sécurité « exceptionnel », de 80 000 policiers et gendarmes, pour endiguer toute tentative de débordement.
Le rapporteur général de la commission des finances du Sénat (LR) se félicite de l’accord trouvé entre le Crédit agricole et le Parquet national financier. L’établissement bancaire accepte de payer 88 millions d’euros, en échange de l’abandon des poursuites. Comme d’autres grandes banques, elle était poursuivie dans l’affaire des CumCum, ces fraudes aux arbitrages de dividendes.
A la sortie du comité stratégique du parti, le président de LR Bruno Retailleau a pressé le chef de l’Etat de nommer rapidement un Premier ministre. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a également esquissé les propositions qui conditionneront le maintien de sa formation politique au gouvernement qui ne sera « pas automatique », prévient-il.
Emmanuel Macron est déterminé à nommer un nouveau Premier ministre « dans les tout prochains jours » a fait savoir l’Elysée dans un communiqué. François Bayrou doit lui remettre sa démission ce midi ou en début d’après-midi.
La chute du gouvernement de François Bayrou hier soir ouvre une nouvelle période de gestion des affaires courantes pour ses ministres. Que permet ce régime, qui n’est pas formellement défini dans la Constitution ?
À quelques heures de son départ, François Bayrou a fait publier mardi au Journal officiel les derniers décrets de son gouvernement. Ils concernent principalement la révision de MaPrimeRénov’, l’abaissement du taux de TVA pour les panneaux solaires et un soutien supplémentaire au marché des pompes à chaleur.
Les députés LR, pourtant membres du bloc gouvernemental, se sont divisés au moment de voter la confiance à François Bayrou, ce lundi après-midi à l’Assemblée nationale. Une situation qui trahit les hésitations de la droite à moins de deux ans de la présidentielle, tiraillée entre ses aspirations gouvernementales et la crainte d’être « sanctionnée dans les urnes au titre du macronisme ».
Pour les parlementaires du bloc central, l’après s’écrit toujours du côté du bloc central, malgré la chute de François Bayrou. « Les socialistes nous sanctionnent et il faudrait le lendemain matin les soutenir ? » s’étonne le président de l’UDI, Hervé Marseille. « Le chef de l’Etat doit nommer un premier ministre rapidement », pense le sénateur Renaissance, François Patriat, mettant en garde sur les « difficultés à avoir un budget dans les temps ».
Les présidents des trois groupes de gauche au Sénat appellent Emmanuel Macron à choisir un Premier ministre issu de la gauche, pour préparer un gouvernement en « rupture » avec la politique menée depuis 2017.
Sans surprise, les députés ont voté contre la confiance réclamée par François Bayrou à l’Assemblée. Un pari perdu pour le premier ministre, qui entraîne sa démission, plongeant le pays dans une nouvelle ère d’instabilité. Les regards sont désormais braqués vers l’Elysée. Emmanuel Macron doit nommer un nouveau premier ministre. A moins qu’il ne décide de dissoudre à nouveau…
Durant son passage à Matignon, François Bayrou n’a pas réellement pratiqué la politique du compromis et de l’ouverture à la gauche, alors qu’il a défendu cette méthode durant toute sa carrière politique. Retour sur cette promesse non tenue avec deux historiens Jean Garrigues et Christian Delporte.
Alors que François Bayrou s’exprime devant les députés dans le cadre du vote de confiance qui pourrait décider de son avenir à Matignon, un mouvement symbolique prend de l’ampleur dans le pays. Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux relaient des appels à organiser des « pots de départ » en son honneur, avec des rassemblements prévus ce lundi 8 septembre devant de nombreuses mairies.
Le procès en appel de l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026. Le calendrier de la cour d’appel de Paris a été annoncé ce 8 septembre.
A deux jours du mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre, le patron du groupe Les Indépendants - République et Territoires, Claude Malhuret s’alarme du « nihilisme absolu » du mouvement « Bloquons tout ».
En engageant la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale ce lundi 8 septembre, François Bayrou prend un risque politique que la Ve République n’a encore jamais connu. Aucun Premier ministre, depuis 1958, n’a jamais été contraint à quitter Matignon à la suite d’un vote de confiance.
Alors que François Bayrou va engager la responsabilité de son gouvernement sur la question du déficit public et de l’effort budgétaire de 44 milliards pour le résorber ce lundi, un sondage Toluna Harris Interactive révèle qu’une dissolution profiterait largement au Rassemblement national et ses alliés.
François Bayrou vit probablement ses derniers moments en tant que Premier ministre. Les députés sont appelés à voter la confiance de son gouvernement. Sauf retournement de situation improbable, une majorité des députés voteront contre. On vous explique le déroulement de cette séance décisive.
Comme attendu les députés ont refusé la confiance au Premier ministre par 364 voix contre, 194 voix pour. En conséquence, François Bayrou va remettre sa démission à Emmanuel Macron qui va devoir nommer un nouveau locataire à Matignon.