A peine lancée, l’invitation de François Bayrou aux chefs de partis pour tenter de trouver des points d’accord sur le budget, lui assurant sa survie à Matignon avant le vote de confiance, a déjà du plomb dans l’aile. Le RN ira mais ne bouge pas. Le PS, qui fera des propositions ce week-end, réserve encore sa réponse. Les Ecologistes ne se déplaceront pas. Un trou de souris qui semble se refermer, comme un piège.
Les sénateurs doivent également entendre le Premier ministre en personne, le 9 septembre, 24 heures après un vote qui s’annonce extrêmement difficile à l’Assemblée nationale.
Le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon s’investit nationalement pour les élections municipales en pensant aux élections sénatoriales qui ont lieu six mois après.
À l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a détaillé sa feuille de route. Parmi les mesures phares, une révision en profondeur des modalités d’évaluation du baccalauréat et le retour des mathématiques dans les épreuves anticipées.
EN VIDÉOS – Le grand rassemblement de rentrée du Medef se voit marqué par le contexte d’incertitude politique. La chute très probable du gouvernement de François Bayrou, le 8 septembre, moins d’un an après un premier feuilleton budgétaire, laisse redouter au patronat un nouveau gel des investissements et de la consommation. Reportage.
Un bureau politique des Républicains s’est réuni ce 27 août sous l’égide de Bruno Retailleau. Le parti maintient la position édictée par son président, à savoir le refus de la chute du gouvernement, mais temporise toujours sur l’attitude à adopter en cas de changement d’équipe à Matignon.
L’annonce surprise par François Bayrou d’un vote de confiance à l’issue quasi impossible interroge. Certains, comme le sénateur LR Max Brisson, y voient « un coup théâtral » pour assurer sa sortie et une éventuelle candidature à la présidentielle. « Spéculation », balaie d’un revers de main un proche du premier ministre, pour qui « ce n’est aujourd’hui pas d’actualité ».
Emmanuel Macron est en visite ce mercredi en Moldavie, avec ses homologues allemand et polonais. Le président français soutient la présidente moldave pro-européenne face aux menaces d’ingérence russe, à un mois des élections législatives dans ce petit pays frontalier de l’Ukraine. La Russie peut-elle faire basculer dans son giron la Moldavie, comme elle l’a fait avec la Géorgie ? Eléments de réponse avec le chercheur Florent Parmentier.
Invité de France Inter, mardi 26 août, Jean-Luc Mélenchon a annoncé que les députés LFI déposeraient une nouvelle motion de destitution visant Emmanuel Macron, sur le fondement de l’article 68 de la Constitution.
Il ne devrait pas y avoir de guerre des droites à Paris, en tout cas pas pour le moment. La commission nationale d’investiture de LR s’apprête à soutenir officiellement la candidature de Rachida Dati aux municipales à Paris en mars prochain. En échange, la ministre de la Culture laisserait le champ libre à Michel Barnier, investi par le parti à la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris.
Un conseil des ministres se tenait ce matin à l’Elysée, deux jours après l’annonce d’un vote de confiance par François Bayrou. Le Président de la République appelle à la responsabilité des parlementaires tout en apportant son « soutien total » au Premier ministre.
Le décret de convocation des électeurs, pour le renouvellement des conseils municipaux l’an prochain, a été présenté ce mercredi 27 août en Conseil des ministres.
Personne ne s’y attendait. François Bayrou a pris tout le monde de court lors de sa conférence de presse de rentrée : il a annoncé qu’il allait solliciter un vote de confiance devant l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain, en ayant recours à l’article 49-1 de la Constitution. En quoi consiste cet article dégainé par le Premier ministre ?
Soucieux de faire passer un budget avec 44 milliards d’euros d’économies, François Bayrou tente un mouvement inédit sous la Ve République, en demandant un vote de confiance près de neuf mois après sa nomination et sans majorité. Ses faibles chances de succès laissent désormais planer le spectre d’une nouvelle dissolution.
Nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale demandée par le Rassemblement national, motion de destitution d’Emmanuel Macron déposée par La France insoumise, les oppositions se projettent après le vote de confiance du 8 septembre.
Coup de tonnerre à la bourse de Paris hier, à 16h. Alors que le CAC 40 terminait l’été en bonne forme, l’annonce d’un vote de confiance par le Premier ministre a fait chuter les cours en un éclair. Taux d'intérêts qui grimpent et spectre du FMI aux portes de Paris, analyse avec l’économiste Stéphanie de Villers.
En cas de chute du gouvernement de François Bayrou le 8 septembre lors du vote de confiance sur les finances publiques, l’activité parlementaire sera une nouvelle fois paralysée. Fin de vie, audiovisuel public, énergie : retour sur ces textes de loi qui pourraient rester coincés dans les tuyaux du Parlement.
La gauche rêve d’abroger la proposition de loi Duplomb-Menonville sur l’agriculture, à laquelle se sont opposés plus de 2 millions de citoyens dans une pétition fin juillet. Le co-auteur du texte, le sénateur LR Laurent Duplomb, ne s’interdit pas, lui, de revoir sa copie pour proposer à nouveau l’autorisation du pesticide néonicotinoïde, l’acétamipride, censurée par le Conseil constitutionnel.
Après avoir annoncé un vote de confiance surprise le 8 septembre prochain, François Bayrou part en mission. Il a 13 jours pour tenter d’arracher la survie de son gouvernement. La première étape a eu lieu ce mardi, avec un discours prévu de longue date, pour l’Université syndicale de la CFDT.
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, également président des LR, affiche le soutien de sa famille politique à François Bayrou malgré des divergences sur les pistes budgétaires. Mais en interne, beaucoup estiment le sort du Premier ministre déjà scellé, et s’interrogent sur l’intérêt de maintenir la coalition avec les macronistes.