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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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« Après l’incendie des cars de gendarmerie il y a un mois à Sainte-Soline, le 1er mai à Paris ce sont les policiers eux-mêmes qui ont été transformés en torches vivantes. » Ce 3 mai, lors des questions au gouvernement, le sénateur Claude Malhuret, le président du groupe Les Indépendants – République et territoires, s’est indigné énergétiquement contre « l’escalade » de « l’ultragauche » et des « black blocs ». Il dénonce dans le même temps l’appel de Jean-Luc Mélenchon de « mettre à bas la mauvaise République. Cette tenaille entre les violences dans la rue et la zadisation de l’Assemblée Nationale qui dure depuis des mois est en train de peu à peu de saper la confiance des Français dans leurs institutions et de dissoudre lentement le respect pour l’ordre républicain », s’est inquiété le sénateur membre d’Horizons.
Après son intervention musclée contre le leader de la France insoumise, Claude Malhuret a sondé le gouvernement sur sa volonté de renforcer ou non l’arsenal législatif pour « mieux protéger » policiers et gendarmes. Ce matin, le garde des Sceaux annonçait qu’une réflexion était en cours sur un nouveau projet de loi « anticasseurs ». Adressant sa « solidarité et son soutien » aux membres des forces de l’ordre, la Première ministre n’a pas donné plus de détails dans l’immédiat. « Toutes les mesures susceptibles de renforcer leur protection, dans le respect des libertés publiques, seront étudiées », s’est-elle engagée.
Pour la cheffe du gouvernement, c’est la « France entière » qui « a été choquée par les images du policier grièvement blessé par un cocktail Molotov ». Elle a répété que les auteurs devaient être identifiés « et traduits en justice ».
En écho au sénateur, Élisabeth Borne s’est également insurgée contre « les nouvelles outrances du leader de la France insoumise ». « Elles s’inscrivent dans une remise en cause permanente de nos institutions. Elles sont une nouvelle étape pour saper la confiance de nos concitoyens dans notre démocratie », a-t-elle regretté.
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