La première alliance syndicale agricole FNSEA-Jeunes Agriculteurs a appelé à se mobiliser ce vendredi dans toute la France contre le traité de libre-échange entre l’Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur.
Plus de quatre jeunes sur cinq entre 11 et 17 ans accèdent quotidiennement à au moins une grande plateforme en ligne, selon une étude menée par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). 83% d’entre eux disent y être exposés régulièrement à un risque, ou plus.
En partance pour la présidence de la région Bourgogne Franche-Comté, le sénateur socialiste Jérôme Durain est revenu sur ses onze années passées au Sénat. Le rapporteur de la loi Narcotrafic appelle à ne pas oublier le volet de prévention qui doit venir compléter ce travail.
Plusieurs centaines de milliers de personnes – plus d’un million de personnes selon la CGT – ont défilé ce jeudi 18 septembre partout en France contre les mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement de François Bayrou. Une mobilisation massive à l’appel de l’intersyndicale, de nouveau réunie deux ans et demi après la contestation de la réforme des retraites, mais qui s’était soldée par un échec des revendications. Parmi les salariés, « il y a une demande d’unité syndicale », souligne Dominique Andolfatto, universitaire spécialiste du syndicalisme.
À Lyon, un journaliste de France Télévision a été brûlé dans le dos et un policier a perdu une dent, alors que des heurts ont éclaté en milieu de journée entre des manifestants masqués et les forces de l’ordre, en tête du cortège contre l’austérité.
Une semaine après « Bloquons Tout », la journée de mobilisation du jeudi 18 septembre s’annonce plus suivie encore. Laurent Nuñez s’inquiète d’une possible infiltration de plusieurs centaines, voire de milliers de « radicaux » au sein des cortèges à Paris.
Face à la fracture numérique, un rapport du Sénat rappelle la nécessité de proposer aux usagers différents moyens d’accès à des services publics de plus en plus dématérialisés. Les élus proposent également « d’étendre le droit à l’erreur » alors que certaines personnes peinent à s’accommoder des démarches en ligne.
Les autorités s'attendent à une mobilisation plus importante pour la journée d'action intersyndicale prévue jeudi que lors du mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre. Le ministre des transports a annoncé lors d’un point presse un trafic « beaucoup plus perturbé à la RATP », qu’à la SNCF.
Les réactions politiques sont vives, après l’agression d’un policier, jeudi soir à Tourcoing. A droite, on appelle à mettre en place des peines minimales. Le syndicat de police Alliance dénonce une violence contre les forces de l’ordre qui « prospère » en France.
La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les effets psychologiques de TikTok préconise notamment une interdiction des réseaux sociaux pour certains mineurs et l’instauration d’un couvre-feu numérique. Des recommandations saluées par les sénateurs qui ont travaillé sur ce sujet, mais qui pourraient se heurter au cadre juridique européen et à certaines difficultés techniques.
Lycées barricadés, axes routiers bloqués et rassemblements essaimés dans la capitale, Paris a vu naitre des centaines d’initiatives de mobilisation, rapidement contenues par les forces de l’ordre qui ont procédé à l'interpellation de 199 personnes. Divers élus de gauche étaient présents aux côtés des manifestants.
Des premiers blocages et manifestations ont été recensés en France aux premières heures de la journée de mobilisation, qui a lieu au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre, faisant suite à la démission de François Bayrou.
A la veille du mouvement « Bloquons Tout », Bruno Retailleau a dressé le tableau des actions anticipées : manifestations, blocages de lieux stratégiques, sabotages… et n’a pas manqué de rappeler la mise en place d’un dispositif de sécurité « exceptionnel », de 80 000 policiers et gendarmes, pour endiguer toute tentative de débordement.
Alors que François Bayrou s’exprime devant les députés dans le cadre du vote de confiance qui pourrait décider de son avenir à Matignon, un mouvement symbolique prend de l’ampleur dans le pays. Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux relaient des appels à organiser des « pots de départ » en son honneur, avec des rassemblements prévus ce lundi 8 septembre devant de nombreuses mairies.
Né du rejet du plan d’économies présenté par François Bayrou, le mouvement « Bloquons tout » a pris de l’ampleur avec le soutien d’une partie de l’opposition et de certaines branches syndicales. Malgré la probable chute du gouvernement annoncée pour le 8 septembre, les appels à une paralysie générale ne cessent de se multiplier, alimentés par un fort climat de mécontentement.
Le 4 septembre, la Fondation Jean Jaurès a publié une note signée par Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo intitulée « La roue de la fortune ». Cette étude propose une lecture des inégalités en France, où la constitution et la transmission du patrimoine redessinent une véritable « géographie sociale ». Les écarts entre territoires et catégories sociales s’accentuent, et Paris apparaît comme l’exemple le plus emblématique de cette fracture.
Après l’organisation d’une rave-party dans l’Aude, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est dit favorable à une « criminalisation » de l’organisation illégale de ces événements. Tour d’horizon des règles qui encadrent les rave-parties en France.
Le mois de septembre est synonyme de plusieurs changements. Ils entrent en vigueur à compter de ce lundi. Tour d’horizon des nouveautés en ce jour de rentrée.
Prévue comme un temps fort de la rentrée politique et sociale, la journée d’action du 10 septembre, baptisée “Bloquons tout”, divise syndicats et partis. L’appel, né d’une réaction aux mesures budgétaires annoncées par le Premier ministre François Bayrou, peine encore à rassembler. La gauche politique s’aligne progressivement, mais plusieurs organisations syndicales restent prudentes.
Pour économiser près de 44 milliards d’euros, François Bayrou a annoncé une série de propositions pour le budget 2026. Parmi ces mesures, il propose notamment la suppression de deux jours fériés, et s’oriente vers le lundi de Pâques et le 8 mai. Objectif : 4,2 milliards d’économies. Mais les Français refusent à 84% cette mesure selon un sondage Odoxa (pour le Parisien) . Entretien avec Gaël Sliman, Président d’Odoxa