Le 24 mars dernier, Didier Guillaume lançait un appel aux volontaires pour rejoindre « l’armée de l’ombre de l’agriculture » et aider à la récolte de fruits et de légumes à travers l'opération « Des bras pour ton assiette. » L’opération est pour l’instant un succès. La FNSEA estime à 200 000 le nombre de personnes nécessaires.
Alors que le covid-19 a déjà fait 23 000 morts en Europe, neuf grands hôpitaux européens alertent leurs gouvernements dans les colonnes du Monde sur le risque d’être « à court de médicaments essentiels » dans les prochaines semaines.
En pleine pandémie la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon vont recevoir l’aide des médecins cubains. Un renfort essentiel pour combler les déserts médicaux.
Comment la presse quotidienne régionale s’adapte à cette crise sanitaire ? Tous les jours un responsable de rédaction répond à nos questions et évoque les difficultés pour poursuivre cette mission d’informer ses lecteurs. Aujourd’hui direction Amiens et Le Courrier Picard avec ce titre « Covid-19 : la région est sous tension ».
Si chaque matin, elle part de chez elle « la peur au ventre », pour Nathalie Delachapelle, infirmière depuis plus de 30 ans, exerçant en libérale dans le département de l’Oise, ce que cette pandémie de Coranavirus a changé « dans le bon sens du terme, ce sont les relations avec les patients et les gens de son village ». Une solidarité nouvelle dont elle témoigne en dépit des nombreuses difficultés.
Ilham Najem, Pierre Sixou et Yohan Saynac sont médecins généralistes, ils travaillent à la maison de santé de Pantin, en Seine-Saint-Denis, un des départements les plus touchés par le coronavirus. En première ligne face à la crise, Ils nous racontent comment ils ont dû s'adapter entre le manque de moyens et le peu de coordination avec les hôpitaux.
Alors que les 150 tirés au sort devaient rendre leurs propositions début avril, la crise du Covid-19 reporte une fois de plus la fin des travaux, au grand dam des citoyens qui redoutent que la Convention ne tombe dans l’oubli. Ils comptent bien rester mobilisés pour peser dans les décisions prises dans le cadre du plan de relance économique voulu par Emmanuel Macron.
Entre crainte de l'épidémie et lenteur du quotidien, Pierre-Henri Gergonne nous chronique chaque semaine l'histoire de cette petite ville où la vie s'est figée.
Comme beaucoup de soldats dont Nicolas Mingasson parle dans son documentaire « Le souffle du canon » diffusé sur Public Sénat, à 46 ans, Marc est revenu de toutes les batailles. Engagé à tout juste 17 ans dans l’armée de terre il a été de toutes les opérations extérieures, mais la plus difficile n’a peut-être pas été celle que l’on croit. Souffrant d’un « stress post-traumatique », diagnostiqué tardivement, il a dû surmonter la pire des blessures, celle pour laquelle il n’a jamais appris à se battre, la blessure psychique.
Restaurants, salons de coiffure, les pertes d’exploitation de milliers d’entreprises touchées par le coronavirus ne sont pas couvertes par les contrats d’assurance. Le secteur va débloquer 200 millions d’euros. Insuffisant pour beaucoup, qui réclament un « état de catastrophe naturelle sanitaire ».
En une semaine de confinement, les interventions des forces de l’ordre pour violences conjugales ont augmenté de plus de 30%. Christophe Castaner a annoncé la mise en place d’un dispositif d’alerte dans les pharmacies. Un sujet qui alarme également la délégation du droit des femmes du Sénat.
9 m2, un lit une douche et l’angoisse face au coronavirus. Mais aussi dans cette revue de presse la plus jeune victime du coronavirus en France : Julie, 16 ans. Et puis, existe-t-il un “effet Raoult” ?
Le gouvernement a annoncé vouloir multiplier par quatre voire cinq le nombre de tests « sous une quinzaine» de jours. Mais déjà, la communauté médicale se prépare à un second type de tests, celui des anticorps présents dans l’organisme des personnes déjà infectées, en vue de la sortie du confinement.
Un premier gendarme est décédé en France des suites de l'épidémie de Covid-19, le 25 mars à son domicile de la caserne de Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
Alors que le bilan des victimes du Covid-19 s’alourdit chaque jour, il semble de plus en plus complexe de se fier aux données officielles des autorités. Dépistage imparfait, décès à domicile ou dans les Ehpad non pris en compte, les statistiques sur l’évolution de la crise semblent montrer leurs limites.
Depuis 1961, c’était le papa du gaulois le plus connu de France… Albert Uderzo est décédé le 24 mars 2020. Il avait 92 ans. En 2011, dans l’émission « Un monde de bulles » sur Public Sénat, il se livrait avec passion et émotion sur 65 ans de carrière. Plongez dans les classiques du « 9e art » avec le créateur de personnages mythiques, d’Astérix à Oumpah Pah.
Face au Covid-19, les Ehpad se retrouvent dans des situations très risquées. « A partir du moment où les gens sont infectés, il y aura beaucoup de décès car ils sont très fragiles » met en garde le sénateur Daniel Chasseing. « L’épidémie de Covid-19 exacerbe les manques des Ehpad », confrontés à une « pénurie » de personnel, souligne la sénatrice PS Michelle Meunier.
Dans la plupart des territoires ultramarins français, la situation est « «pour l'instant sous contrôle » selon les sénateurs locaux. Mais l'inquiétude est grande à Mayotte, département le plus pauvre de France et sous-équipé. Des élus y réclament l'intervention de l'armée.