C’est une inquiétude des associations, de la gauche et d’une partie du bloc central : celle de voir le texte sur la fin de vie abandonnée sur l’autel de la crise politique. Après son adoption à l’Assemblée, les deux textes sur la fin de vie et les soins palliatifs pourraient être examinés le 13 ou le 20 octobre selon un calendrier prévisionnel. Mais rien n’est certain.
Les huit organisations syndicales reçues par le Premier ministre ce 24 septembre ressortent « en colère » de leur entretien, et estiment de pas avoir eu de réponses concrètes à leurs demandes. Elles annoncent une nouvelle mobilisation sociale le 2 octobre.
Au lendemain du discours « historique » d’Emmanuel Macron à l’ONU, la droite sénatoriale interroge sa décision. « On ne met pas la charrue avant les bœufs pour des raisons de communication politique », pointe Cédric Perrin, président LR de la commission des affaires étrangères. « C’était très fort », salue au contraire la présidente PS du groupe d’amitié France-Palestine du Sénat, Gisèle Jourda, qui est sur place. Elle espère que la France « va pouvoir entraîner dans son sillage d’autres pays ».
Depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, le 9 septembre dernier, la France n’a toujours pas de gouvernement. Le Premier ministre lui-même se fait discret, alors qu’il doit composer une équipe et établir un projet de budget qui lui évite la censure. Au Parti socialiste, on attend que l’ancien ministre des Armées, dévoile sa main, sans se faire d’illusion. Pour eux, la censure et la dissolution semblent inévitables.
Sébastien Lecornu multiplie les consultations en vue de composer son futur gouvernement. Du côté de LR, le pessimisme commence à poindre quant à la réussite de la mission du Premier ministre au vu des exigences des socialistes.
Invité de notre matinale, Jacques Attali est revenu sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France lors de l’Assemblée générale de l’ONU ce lundi. L’ancien haut fonctionnaire et conseiller de François Mitterrand salue une étape « nécessaire », mais rappelle que sans défaite politique de Benyamin Netanyahou, la situation risque de ne pas s’améliorer.
Ce week-end à Arras, Gabriel Attal a posé les jalons d’une candidature à la présidentielle de 2027. Comme d’autres candidats potentiels au centre, le secrétaire général de Renaissance a pris ses distances avec le bilan du Président de la République. Pas de quoi le démarquer de ses concurrents, car l’espace politique du bloc central s’est restreint en 10 ans.
52 mairies dirigées par la gauche, ont hissé le drapeau palestinien au fronton de l’Hôtel de ville ce lundi, alors qu’Emmanuel Macron reconnaitra officiellement l’Etat de Palestine ce soir à l’ONU. Un pavoisement auquel s’oppose Bruno Retailleau.
Alors qu’Olivier Faure a proposé d’afficher le drapeau palestinien sur les mairies à l’occasion de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France ce lundi, Rémi Féraud préfère l’affichage des deux drapeaux palestiniens et israéliens, « pour envoyer un signal politique d’une solution à deux Etats. »
Avant la nomination du nouveau gouvernement, la pression monte autour d’une taxation des plus hauts patrimoines demandée par la gauche. Le RN y est fondamentalement opposé, comme l’a rappelé son porte-parole, Laurent Jacobelli, dans la matinale de Public Sénat.
Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de la violer en 2023, a indiqué ce week-end qu’il démissionnerait de son mandat début octobre. « Un repli stratégique, à quelques mois de son procès », a dénoncé la députée.
Il a été l’un des visages les plus connus de la télé française. Chaque soir, celui qui réunissait plus de 10 millions de spectateurs, faisait tourner la roue pour la plus grande fortune des candidats de son émission. Un animateur, formé, on le sait peu, aux Beaux-Arts de Bordeaux, et qui fût dans une première vie dessinateur de presse. Cette semaine, Christian Morin est l’invité de Rebecca Fitoussi dans un monde, un regard.
Fort de son succès, le programme d’échange Erasmus+ pourrait voir bondir son budget de 50% sur la période 2028-2034. Annoncée par la Commission européenne dans le cadre financier pluriannuel, cette augmentation s’explique par la nécessité de répondre à la demande toujours plus importante des européens en quête d’aventures. Derrière cette progression, plusieurs enjeux majeurs se dessinent : démocratisation de la mobilité, construction d’une éducation européenne, ouverture à la professionnalisation. Autant de sujets débattus par les invités de l’émission Ici l’Europe, diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat (tous les samedis à 16h30).
Jeudi soir, lors d’un bureau national, le Parti socialiste a décidé de suspendre à titre conservatoire la sénatrice de la Charente Nicole Bonnefoy, pour s’être présentée à la présidence de son département contre la candidate investie. Une sanction qualifiée d’ « irrégulière » par la sénatrice, ce que conteste la direction du parti. « Quand on est dans un parti politique, on respecte les règles collectives», répond un cadre PS. Nicole Bonnefoy reste cependant sénatrice et membre du groupe PS au Sénat.
Gabriel Attal fait sa rentrée politique, ce week-end, à Arras, où il espère marquer les esprits lors d’un « grand meeting ». Il entend « dresser ce chemin d’espoir qui est de repenser globalement notre modèle », explique la députée Renaissance Prisca Thévenot, proche de l’ex-premier ministre. L’objectif du parti est bien « d’avoir un candidat à l’élection présidentielle », confie un cadre. Mais son ambition à peine voilée interroge, jusqu’en interne…
Après la mobilisation du 18 septembre contre les politiques d’austérité, c’est par un simple communiqué que le Premier ministre a réagi. Depuis son arrivée à Matignon, Sébastien Lecornu est relativement discret et privilégie les messages sur ses réseaux sociaux pour faire passer ses annonces. Mais sans gouvernement, sans majorité et alors qu’une crise sociale couve, le Premier ministre a-t-il intérêt à faire autrement ? Analyse.
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilés dans toute la France. La mobilisation du 18 septembre a été scrutée de près par la presse étrangère, laquelle accorde une large part ce vendredi au climat social en France.
Au micro de Public Sénat ce vendredi 19 septembre, l’ancien secrétaire général de Force ouvrière a salué l’ampleur de la mobilisation intersyndicale du 18 septembre contre les économies budgétaires. Jean-Claude Mailly estime que l’exécutif subit désormais les conséquences de plusieurs années de déconsidération des partenaires sociaux.
Alors que les manifestants battaient le pavé, le premier ministre a rassemblé autour de lui Bruno Retailleau, Gabriel Attal, Edouard Philippe, Marc Fesneau et Hervé Marseille, avec l’épineuse question du budget au menu.
Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.