Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
Le
Par Quentin Gérard
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Les sénateurs Les Républicains viennent en renfort à Bruno Retailleau. Ils vont publier une tribune pour soutenir le nouveau ministre de l’Intérieur à la suite de ses propos au JDD sur l’Etat de droit qui ne serait « pas intangible, ni sacré ». Après la polémique, l’ancien président des sénateurs LR au Palais du Luxembourg a précisé ses mots dans un communiqué. « Bien sûr qu’il ne peut y avoir de démocratie sans Etat de droit. C’est le fondement de notre République », dit-il, tout en déplorant « l’instrumentalisation d’un faux débat ». Bruno Retailleau y est aussi revenu ce mercredi 2 octobre pendant son audition à la commission des Lois de l’Assemblée nationale. « J’ai simplement dit qu’il fallait déplacer le curseur dans l’Etat de droit, comme nous l’avons fait au moment du terrorisme et du covid », a-t-il clarifié.
La tribune sera co-signée par Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine. Pressenti pour prendre la succession de Bruno Retailleau à la tête du groupe LR, il s‘est finalement retiré au profit de Mathieu Darnaud, il y a quelques jours. L’objet du texte de soutien « sera de dire que l’Etat de droit n’est pas immuable. Il évolue avec les lois que l’on vote, avec les décisions du conseil constitutionnel », explique-t-il dans l’émission « En direct du Sénat ».
Pour lui, il est évident que l’Etat de droit peut bouger et être transformé. « Si on était dans l’Etat de droit d’il y a 50 ans, il n’y aurait pas la loi sur l’avortement, il n’y aurait pas l’abolition de la peine de mort », énumère Roger Karoutchi. Et de conclure : « Le droit, ce n’est pas la statue de sel, ce n’est pas la statue du commandeur. L’expression populaire et la souveraineté nationale peuvent le faire évoluer ».
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