Par Henri Clavier
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Bruno Retailleau peut-il détrôner Edouard Philippe en tête du baromètre politique Odoxa ? Porté par son élection à la tête des Républicains, le ministre de l’intérieur se rapproche progressivement du maire du Havre. Même si Edouard Philippe domine toujours le baromètre avec 37 % d’adhésion, Bruno Retailleau affiche une progression fulgurante depuis son entrée au gouvernement et sa victoire face à Laurent Wauquiez pour prendre la tête des Républicains. Depuis octobre 2024, le Vendéen a gagné 10 points pour atteindre désormais 33 % d’adhésion.
Alors que l’élection présidentielle de 2027 est déjà dans toutes les têtes, Bruno Retailleau et Edouard Philippe pourraient se retrouver rapidement en concurrence. Ainsi, Bruno Retailleau est en avance auprès des sympathisants de droite (qui regroupe l’UDI, LR, Debout le France et le RN) avec 55 % d’adhésion contre 35 % pour l’ancien locataire de Matignon. En décembre 2023, le rapport de force était opposé puisque Bruno Retailleau suscitait 21 % d’adhésion chez les sympathisants de droite contre 37 % pour Edouard Philippe.
Néanmoins, Edouard Philippe conserve une nette avance chez les sympathisants de Renaissance avec 78 % d’adhésion contre 53 % pour Bruno Retailleau. Cependant, le Vendéen affiche une forte progression par rapport à octobre 2024 où il suscitait seulement 29 % d’adhésion chez les sympathisants du parti présidentiel. L’ancien président du groupe LR au Sénat a d’ailleurs dépassé Edouard Philippe en termes de popularité selon un sondage Odoxa du 22 mai pour Le Figaro. De quoi lancer le duel pour 2027 ?
Méthodologie :
L’enquête a été réalisée les 21 et 22 mai 2025, sur Internet, auprès d’un échantillon de 1 005 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Par exemple, dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20 % ou de 80 %, la marge d’erreur est égale à 2,5 points : le pourcentage réel est donc compris dans un intervalle entre 17,5 % et 22,5 %, ou entre 77,5 % et 82,5 %.
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