Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Lors de son discours sur l’Europe, ce mardi à l’université de la Sorbonne, le président Emmanuel Macron a annoncé vouloir ouvrir les armées nationales aux soldats de tous les Etats-membres. Concrètement, des soldats lettons pourraient intégrer l’armée française et coopérer sur « du renseignement, de la planification et du soutien aux opérations ». Emmanuel Macron veut ainsi créer une culture européenne commune.
La sénatrice du Bas-Rhin Fabienne Keller - qui fait partie des « Constructifs » chez Les Républicains - a salué cette proposition sur le plateau de Sénat 360 : « Le diagnostic est bon. A Strasbourg, nous avons la chance d’accueillir Eurocorps » - une structure qui regroupe les corps d’armée de 5 pays européens – « qui vient de recevoir un mandat de l’UE pour intervenir en République centrafricaine. »
Pour le sénateur (PS) des Français établis hors de France Jean-Yves Leconte, « c’est une initiative sympathique mais qui ne répond pas à la question principale : Qui est le chef ? Qui va décider d’utiliser l’arme nucléaire, d’envoyer des soldats au combat ? » Pour Jean-Yves Leconte, le sujet essentiel est la démocratisation des décisions de défense au niveau européen.
Le sénateur et secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent a critiqué la proposition d’Emmanuel Macron car il juge qu’elle va dans le sens d’une militarisation croissante de l’Europe. « La France doit être à la tête de projets de désarmement rendus possibles dans le passé », a affirmé Pierre Laurent.
Fabienne Laurent lui a répondu par un adage populaire : « si tu veux la paix, prépare la guerre ».