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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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« On a vu toutes les organisations agricoles ce matin, il n’y en a pas une seule qui nous a parlé de cette loi d’orientation agricole, ou qui pense qu’elle règle les problèmes. » Le constat de François Ruffin, en visite au Salon de l’agriculture ce 25 février, est sévère. Pour le député du Nouveau Front populaire, rattaché au groupe écologiste à l’Assemblée, le calme apparent dans lequel se déroule le Salon cache en réalité une colère sourde.
« La situation est paisible en apparence, mais les problèmes ne sont pas réglés », observe-t-il. Pensé comme une réponse à la colère de la profession, la loi d’orientation agricole définitivement adoptée la semaine dernière, ne contient « aucune orientation », déplore le député. « On fait du bricolage, du bidouillage ! »
Pour François Ruffin, deux sujets majeurs sont ainsi éludés : la question des revenus et celle des accords de libre-échange. « La question de la mondialisation, de si nous devons être compétitifs avec les fermes usines du Brésil ou d’Ukraine, elle est encore devant nous. La question de « Est-ce qu’on peut vivre de son travail en agriculture ? », elle n’est pas réglée », affirme-t-il.
Sur ces deux points, des chantiers ont tout de même été lancés par le gouvernement. Avant l’ouverture du Salon de l’agriculture, la ministre Annie Genevard a annoncé vouloir « ajuster » la loi Egalim, qui régit les relations entre les agriculteurs et la grande distribution, pour mieux protéger les exploitants. Samedi dernier, lors de l’inauguration du salon, Emmanuel Macron a de son côté assuré poursuivre sa recherche d’une « minorité de blocage », pour empêcher le vote du Mercosur au Conseil de l’Union européenne.
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