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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Arrivé en troisième position du second tour des élections législatives dans une alliance avec le Rassemblement national, le président des Républicains dénonce une « alliance de la honte » entre le bloc macroniste et le Nouveau Front populaire lors du second tour.
« Nous perdons beaucoup de circonscriptions à 48 ou 49 % contre 51 ou 52 %, mais demain comment cet attelage va gouverner ? Comment vont-ils respecter les injonctions qui, dès ce soir, ont été lancées par Monsieur Mélenchon », a déploré Éric Ciotti.
Le président des Républicains, qui voit son parti se déchirer depuis qu’il a choisi de s’allier avec Jordan Bardella, dénonce « un véritable coup d’État institutionnel et politique » : « Ce soir, notre République est saisie de malaise. La gauche, minoritaire au Premier tour, gagne grâce à Monsieur Macron. »
Éric Ciotti fustige ainsi les accords et désistements opérés à l’issue du premier tour, qu’il assimile à de la « tambouille politicienne » et dont il attribue l’entière responsabilité au président de la République. « Ce soir, je dénonce Emmanuel Macron, véritable kamikaze de la République, prêt à installer le chaos institutionnel pour conserver son petit pouvoir », accuse-t-il.
Le président des Républicains se veut tout de même optimiste pour la suite, affirmant qu’une victoire des LR-RN n’est « plus qu’une question de temps », « tant la coalition entre la macronie et La France insoumise est d’ores et déjà condamnée à l’effondrement ». De son côté, Éric Ciotti affirme être réélu à Nice. Selon nos dernières projections Ipsos Talan pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, LCP et Public Sénat, à 22 heures, les députés LR-RN remportent entre 14 et 17 sièges.
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