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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Au moment où Élisabeth Borne détaillait les contours de sa réforme des retraites, la riposte syndicale s’organisait. Réunis en fin d’après-midi à la Bourse du travail à Paris, les dirigeants des huit grands syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) sont tombés d’accord sur une première date de manifestations et de grèves : le jeudi 19 janvier. Cette journée doit donner le « départ d’une puissante mobilisation dans la durée », a insisté Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. « Rien ne justifie une réforme aussi brutale », a-t-il ajouté, parlant d’une « réforme les plus brutales de ces trente dernières années sur les retraites ».
« Nous sommes déterminés à ce que le projet de loi ne passe pas », a mis au clair Philippe Martinez, son homologue de la CGT. Selon lui, l’unanimité des syndicats réunis doit « faire réfléchir normalement pour un gouvernement normalement constitué ».
À l’issue de cette première journée d’action, qui se tiendra à quatre jours de la présentation officielle du texte en Conseil des ministres, les syndicats se réuniront à nouveau le soir, pour faire un point sur la suite.
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