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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Une élection en chasse une autre. À peine la bataille pour la présidence des Républicains achevée, avec la victoire d’Éric Ciotti ce dimanche face à Bruno Retailleau, que déjà l’un des cadres du mouvement songe à l’élection reine de la Ve République : la présidentielle. Invité ce 12 décembre d’Audition Publique, sur Public Sénat et LCP-Assemblée nationale, en partenariat avec Le Figaro Live, Olivier Marleix se dit « totalement » en phase avec Éric Ciotti sur la nécessité que les adhérents se prononcent « rapidement » sur un candidat à l’élection présidentielle de 2027.
Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale veut un champion « trois ans à l’avance », avant les européennes qui se dérouleront en mai 2024. « Désigner notre candidat à l’élection présidentielle, c’est une nécessité dans la Ve République d’avoir un candidat identifié », insiste le député d’Eure-et-Loir. Il rappelle que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont « eu le temps de se préparer » à leur époque, ce qui n’a pas été le cas de Valérie Pécresse. « Cinq mois avant, ce n’est pas possible », admet-il.
Laurent Wauquiez sera-t-il cette incarnation ? Éric Ciotti n’a jamais caché son souhait d’imposer le président de la région Rhône-Alpes Auvergne comme candidat à l’élection suprême. « Il faut rapidement de la clarté. Si Éric Ciotti propose Laurent Wauquiez comme candidat, à titre personnel, j’en serai ravi », valide Olivier Marleix.
Pour le député, le mauvais score de la liste conduite par François-Xavier Bellamy (8,48 %) aux européennes de 2019 n’est pas disqualifiant pour Laurent Wauquiez, qui tirait les rênes du parti à l’époque. C’est pourtant cet échec retentissant qui a poussé l’ancien ministre à quitter la présidence du parti, et à le remettre entre les mains de Christian Jacob. « Il n’a pas échoué sur son nom dans une présidentielle », défend Olivier Marleix.
Quant à son mandat de président de région, il ne sera pas non plus un handicap, veut croire le député. « La singularité du choix de Laurent Wauquiez, c’est de ne pas être englué dans un parti, et d’exister comme homme d’action à la tête de la région ». Et c'est « sans doute la meilleure préparation face à un gouvernement hors-sol », ajoute-t-il.
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