Pascal Cherki juge Vincent Peillon « verbeux et pontifiant »
Le porte-parole de Benoît Hamon estime que Vincent Peillon a été « trop agressif » lors du premier débat de la primaire de la gauche hier soir.

Pascal Cherki juge Vincent Peillon « verbeux et pontifiant »

Le porte-parole de Benoît Hamon estime que Vincent Peillon a été « trop agressif » lors du premier débat de la primaire de la gauche hier soir.
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Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le député de Paris Pascal Cherki, également porte-parole de Benoît Hamon, est revenu sur le premier débat de la primaire organisé par la Belle alliance populaire.

« J’ai trouvé qu’il y avait trois candidats qui étaient dans la cohérence : Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ». Il a cependant vivement critiqué la prestation de Vincent Peillon, candidat « hors sujet » selon lui. Ce dernier s’en est plusieurs fois pris au programme de Benoît Hamon lors des 2h30 de débats. « On n’est pas candidat par défaut. J’ai trouvé qu’il était verbeux et pontifiant, et je me suis vu dans ce que j’avais de plus caricatural, quand je me comportais comme un apparatchik socialiste ». 

« J’ai trouvé la prestation de Vincent Peillon déplacée et inutilement agressive ».

Concernant Manuel Valls, avec lequel les divergences politiques sont fortes, le député de Paris salue le fait que ce dernier ait pleinement assumé son bilan à la tête du gouvernement. « Je ne veux pas être injuste, je lui reconnais cela » explique-t-il. Mais il n’a cependant pas apprécié les critiques de l’ancien premier ministre sur le revenu universel proposé par benoît Hamon. « Il y a deux mois, il était pour le revenu universel. Et je trouve cela méprisant et condescendant de considérer celles et ceux qui n’ont que les minima sociaux pour vivre comme des assistés ».

Pascal Cherki sur Manuel Valls
01:47

La proposition phare de Benoît Hamon a en effet été critiquée par les autres concurrents, qui la jugent « utopique », « coûteuse », et opposée à la « valeur travail ». « C’est un processus, ça ne se fera pas en un quinquennat » précise Pascal Cherki. Un plan en trois étapes, financé par une taxe sur les robots et les algorithmes, ainsi que par un impôt sur les hauts patrimoines. Un nouvel impôt que Pascal Cherki assume. « Si c’est pour permettre de financer la solidarité et l’accompagnement de la réflexion du travail, ça ne me choque pas ».

Pascal Cherki : « J’assume que des gens comme moi contribuent plus fortement à la solidarité sociale »
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« J’assume que des gens comme moi contribuent plus fortement à la solidarité sociale » ajoute-t-il.

 

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