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Le désaccord est profond entre le gouvernement et la France insoumise quant aux décisions à prendre après l’afflux important de migrants sur l’île italienne de Lampedusa. Mardi soir sur TF1, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affiché la « fermeté » de l’exécutif en la matière. Selon lui, la France « n’accueillera pas de migrants ». La semaine dernière, près de 8500 personnes sont arrivées à bord de 199 bateaux, sur ce territoire situé entre la Tunisie et la Sicile.
« Ce n’est pas en accueillant plus de personnes que l’on va tarir un flux qui évidemment touche nos capacités d’intégration », a fait valoir le ministre, concédant néanmoins que le cas des réfugiés politiques dans le cadre de l’asile était différent.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député (La France insoumise) Alexis Corbière a condamné la position exprimée par le ministre. « C’est un message politique, démagogique d’un certain point de vue », a estimé le parlementaire de Seine-Saint-Denis. Et d’ajouter : « Qu’est-ce qu’il fait M. Darmanin ? Il est uniquement dans un rapport électoral vis-à-vis de l’extrême droite, où il croit qu’il va siphonner les voix du Front National en parlant comme le Front national. »
« Nous devons prendre notre part pour ce problème-là », a-t-il insisté, rappelant que des gens risquaient leur vie. « Ça veut dire organiser certains choses, l’organiser au niveau international. » Comme l’ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon, Alexis Corbière a rappelé le précédent des réfugiés ukrainiens. « Nous venons d’accueillir au niveau européen, en raison de la guerre en Ukraine, huit millions de personnes, dont 110 000 en France, avec droit au logement, droit à l’éducation, droit à la santé. Et à partir du moment où les choses ont été organisées, je ne crois pas qu’il y ait eu ici ou là des incidents particuliers. »
L’ancien porte-parole de Jean-Luc Mélenchon considère de plus que le message de fermeté envoyé par la France constitue une contradiction avec l’intention d’Emmanuel Macron d’assister à la messe du pape samedi à Marseille, initiative que le député conteste, y voyant une entorse au principe de laïcité et une rupture avec l’usage de ses prédécesseurs. « S’il y va, c’est sans doute qu’il veut entendre le message qu’a le pape François à dire, et précisément sur ce sujet, ce que dit cette autorité religieuse tout à fait respectable, c’est que nous devons avoir notre devoir d’humanité et d’accueil », a objecté le député.
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