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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Emmanuel Macron a fait son choix : c’est Michel Barnier, ancien commissaire européen et eurodéputé Les Républicains, qui succèdera à Gabriel Attal au poste de Premier ministre. Immédiatement après cette annonce, Jean-Luc Mélenchon a réagi à cette annonce. « L’élection a été volée au peuple français », dénonce le leader de La France insoumise.
Sans surprise, Jean-Luc Mélenchon déplore que la charge de constituer un nouveau gouvernement ne revienne pas au Nouveau Front populaire, « qui est arrivé en tête de l’élection ». L’hypothèse d’une nomination de Lucie Castets a en effet été écartée par Emmanuel Macron depuis le 26 août.
Le nouveau Premier ministre sera ainsi « un membre parmi d’autres d’un parti qui a l’un des plus petits nombres de députés à l’Assemblée nationale », regrette Jean-Luc Mélenchon. Ils sont en effet 47 députés Les Républicains à siéger aujourd’hui au sein du groupe de la « Droite républicaine » à l’Assemblée.
Pour le leader de La France insoumise, la nomination de Michel Barnier se fait par ailleurs « avec la permission et peut être sur la suggestion du Rassemblement national, alors que le second tour des élections législatives avait été concentré à faire échec au RN ». « C’est quasiment un gouvernement de M. Macron et Mme Le Pen », a-t-il estimé.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le président du RN Jordan Bardella a en effet affirmé que son parti ne voterait pas automatiquement la censure du nouveau Premier ministre. « Nous jugerons sur pièces », a-t-il affirmé.
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