Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
Le
Par Henri Clavier
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Dans un contexte pour le moins houleux, François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, a informé les sénateurs que le meurtrier présumé d’Aboubakar Cissé serait de retour en France à partir de la mi-mai. « L’auteur s’est rendu à la police italienne, il a accepté de revenir en France et son retour est prévu pour la mi-mai », rapporte François-Noël Buffet. « Il sera naturellement jugé », continue le ministre, ajoutant que « le procureur de la République compétent a indiqué qu’il percevait probablement un certain nombre de signes d’actes racistes ».
Après l’assassinat d’Aboubakar Cissé, vendredi 25 avril dans une mosquée du Gard, le suspect s’était enfui en Italie avant de se rendre de lui-même.
Avant de qualifier le meurtre d’Aboubakar Cissé de « crime barbare inacceptable », François-Noël Buffet avait été interpellé par le sénateur socialiste, Alexandre Ouizille. Ce dernier a dénoncé un contexte de « conditionnement progressif de la société française à la détestation des musulmans ». Le sénateur socialiste a notamment mis en cause le ministre de l’Intérieur déplorant les « propos d’estrade » de Bruno Retailleau sur le voile.
Néanmoins, Alexandre Ouizille a tenu à saluer la décision de la présidence du Sénat après quelques secondes de recueillement dans l’hémicycle. Ce matin, Gérard Larcher avait pourtant annoncé qu’il n’y aurait pas de minute de silence en mémoire d’Aboubakar Cissé. « Nous saluons le changement de position de la présidence du Sénat, une minute de recueillement est toujours du baume sur les âmes », se félicite Alexandre Ouizille.
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