Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
Le
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Si Vladimir Poutine se refuse d’évoquer la revendication de la branche afghane de l’Etat islamique, l’Etat islamique au Khorasan (EI-K), dans l’attentat qui a fait 137 morts au Crocus City Hall, à Moscou, les services de renseignement français estiment que c’est bien cette entité qui « a fomenté cet attentat et l’a mis à exécution », comme l’a confirmé Emmanuel Macron, en arrivant en Guyane ce lundi.
Dimanche soir, la réunion du Conseil de défense a pris acte de l’implication « de ce groupe particulier dans cet attentat ». L’Etat islamique au Khorasan (EI-K) « avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives sur notre propre sol », a expliqué le chef de l’Etat.
Emmanuel Macron a assuré que la France avait « proposé aux services russes, comme à nos partenaires de la région, une coopération accrue », « compte tenu des informations dont nos services disposent et des éléments qui peuvent être utiles aux Russes ».
Il a également écarté à ce stade la possibilité d’échanger directement avec Vladimir Poutine, évoquant des contacts au niveau « technique et ministériel ». Nous verrons l’évolution du contexte et si les jours ou semaines qui viennent le justifient », a-t-il ajouté.
Quelques minutes plus tard depuis Roubaix, Gérald Darmanin a précisé que plusieurs attentats de l’Etat islamique avaient été déjoués sur le sol national, « notamment à la fin de l’année 2022, à Strasbourg où des personnes avaient été enclenchées par l’Etat islamique pour passer à l’acte et nous les avons interpellés avant ». Depuis dimanche, la France à rehaussé le plan Vigipirate à son plus haut niveau, « Urgence attentat ».