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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Dans un entretien au journal Libération, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a estimé que le Nouveau Front populaire devait « se montrer prêt à gouverner », ne fermant pas la porte à une large coalition de tous les partis républicains contre l’extrême droite à l’Assemblée nationale.
« Je pense qu’il ne faut pas griller les étapes », estime de son côté le sénateur communiste Ian Brossat, « le risque d’une majorité absolue pour l’extrême droite existe toujours et nous devons donc rester concentrés sur notre objectif de second tour ».
Alors que 229 candidats qualifiés au second tour se sont désistés, essentiellement pour faire barrage à l’élection de députés du Rassemblement national, Ian Brossat défend le retrait de plus de 130 candidats du Nouveau Front populaire au profit de candidats Ensemble ou Les Républicains. « Nous avons créé les conditions pour que les électeurs puissent se prononcer en toute clarté, ce qui passe le plus souvent par des duels entre un candidat – parfois de gauche, parfois LR, parfois macroniste – et le RN », explique-t-il.
Pour le sénateur, cette stratégie du front républicain, qui implique des alliances entre des partis autrefois opposés, est comprise par les électeurs sur le terrain : « Les électeurs de gauche savent bien quel est le péril si demain l’extrême droite dirigeait ce pays. Vous avez vu cette candidate qui se fait photographier avec une casquette nazie ? Cette candidate condamnée parce qu’elle a participé à une prise d’otages armée ? Est-ce qu’on a envie que ces gens dirigent la France ? »
Une fois le second tour passé, « si nous réussissions à battre l’extrême droite », affirme Ian Brossat, « il faudra bien que les forces de l’arc républicain discutent ». Le sénateur communiste n’est donc pas fermé à cette idée d’une grande coalition républicaine à l’Assemblée nationale. Certes, celle-ci pose question sur la capacité à dégager une majorité, mais Ian Brossat affirme préférer « un peu d’incertitude à la certitude du désastre et du chaos » d’une majorité RN. « Si l’extrême droite gagnait ces élections, ce serait le chaos et la haine entre les Français », ajoute-t-il.
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