Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Public Sénat
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"Le peuple n'est pas la préoccupation d'Emmanuel Macron", a insisté mercredi Marine Le Pen au lendemain d'une allocution du président chez lequel elle n'a vu "aucune vision politique".
Dans l'allocution du chef de l'État, qui suivait un remaniement du gouvernement, "il n'y a rien, il n'y a aucune conviction. Il n'y a surtout aucune vision politique de là où il veut mener la France", a déclaré sur LCI la présidente du Rassemblement national (RN, ex FN).
Emmanuel Macron "se bat pour un tout petit groupe de personnes qui sont ses amis, qui l'ont fait élire, un certain nombre de lobbys. D'ailleurs des lobbyistes sont encore entrés au gouvernement (…). Le peuple, lui, n'est pas la préoccupation d'Emmanuel Macron", a estimé la finaliste de la présidentielle en 2017.
Le président "dit qu'il va continuer, envers et contre tout, à mener une politique qui aujourd'hui fait souffrir nos compatriotes (…), l'écrasement des classes populaires, l'écrasement des classes moyennes, l'hyperfiscalité", selon la députée du Pas-de-Calais.
En outre, M. Macron "n'a fait aucun mea culpa", a affirmé Mme Le Pen.
M. Macron a affirmé mardi soir qu'il "entendait les critiques" mais qu'il ne changerait pas "de cap".
"C'est un gag, une espèce de conseil bidon qu'on donne pour les entretiens d'embauche: comment transformer une qualité en faisant croire que c'est un défaut", a commenté la dirigeante d'extrême droite.