Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Public Sénat
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La réponse d’Élisabeth Borne était « à côté de la plaque ». Bruno Retailleau, interrogé sur Public Sénat après son échange avec la Première ministre aux questions d’actualité au gouvernement, ne digère pas les remontrances de Matignon. Alors qu’il demandait des comptes à l’exécutif après le meurtre de Lola, il a été invité à « ne pas utiliser la mort d’une enfant à des fins politiciennes ». Élisabeth Borne a appelé à la « dignité » par respect pour la famille de la jeune victime.
« Est-ce que l’indignité c’est ceux qui, comme moi et beaucoup d’autres, posent des questions, veulent soulever le débat pour apporter des réponses ou est-ce que l’indignité est plutôt du côté de celles et ceux qui veulent nous imposer le silence ? » s’est demandé le chef de file de la droite sénatoriale. « La démocratie, c’est le débat. Quand on est un responsable politique, il faut apporter des solutions. »
Le sénateur de la Vendée a répété que le meurtre « aurait pu être évité » si l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) de la suspecte avait été exécutée. « En réduisant ce meurtre à simplement un fait divers, la Première ministre et son gouvernement montrent qu’il n’y a pas de volonté ni de courage de changer de politique migratoire, qui aujourd’hui est profondément laxiste », a ajouté le candidat à la présidence des Républicains. « On doit pouvoir bouger. Il ne faut pas que le gouvernement considère qu’il peut être satisfait de ses résultats. »
Bruno Retailleau a précisé par ailleurs qu’il ne se rendrait pas à une marche de soutien en soutien à Lola et sa famille. « Ma fonction de parlementaire, c’est de faire bouger la loi », a-t-il justifié.