Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Public Sénat
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Dans les coulisses du débat de la primaire de la gauche, Manuel Valls évoque « un plaisir » et un « privilège » de pouvoir débattre face à ses six concurrents, au micro de Public Sénat.
« Il faut prendre ce moment comme un moment de plaisir » explique l’ancien premier ministre, dont la campagne semble avoir du mal à décoller.
« Un moment durant lequel il faut être sérieux, mais c’est aussi un moment de privilège, car c’est rare de pouvoir parler à autant de nos compatriotes, et de les convaincre que je représente l’avenir et que je représente plus que jamais la possibilité de gagner. »
Malgré une campagne courte durant laquelle le premier débat peut être décisif, Manuel Valls pense toutefois qu’il n’y a pas de raison de « se mettre la pression ». « Il faut toujours être concentré, mais j’y viens avec du plaisir et de la volonté de convaincre. »
Une heures avant le premier débat de la primaire de la Belle alliance populaire, Arnaud Montebourg a livré à Public Sénat son sentiment. « C’est le moment de présenter des projets pour l’avenir du pays et avec des solutions » a affirmé le candidat depuis les coulisses.
« Nous avons des solutions à proposer au pays, qui sont restructurantes, qui transforment la société. C’est ça la gauche. C’est la tradition de la gauche. Elle n’aime pas l’état du monde, elle se coltine à cette réalité ». Pour Arnaud Montebourg, « on peut, à partir de ses déceptions, de ses colères, même de ses rebellions, transformer tout ça en projet et perspectives ».
À son arrivée, Benoît Hamon a relativisé l’importance du débat : « Tout est important dans une campagne électorale, non ? Et le moment où on peut expliquer ses idées est forcément important. Pas plus qu’un autre. »
L'ancien ministre de l'Éducation nationale a eu des mots très brefs pour les journalistes, à son arrivée. Le sénateur PS David Assouline, responsable de sa communication, a été plus prolixe, affirmant que son candidat était « complètement prêt ».
« Il a un projet, un discours très cohérent. On sent une nouveauté » affirme le sénateur de Paris.
« Beaucoup (de Français) n’étaient pas satisfaits sur le fait de devoir choisir entre les frondeurs (…) et de l’autre ce qui a provoqué des fractures à gauche sur les questions de valeur : la déchéance, (…) la loi travail » affirme David Assouline, tout en soulignant que « Vincent Peillon veut défendre l’essentiel de ce qui a été fait » par François Hollande. « Pour ma famille, l’enjeux est énorme » ajoute le socialiste.
« Je suis sereine et déterminée » a déclaré la présidente du Parti radical de gauche au micro de Public Sénat. « J’ai la volonté de présenter mon projet, mes idées et mes convictions » ajoute-t-elle. La seule femme candidate à cette primaire de la gauche est créditée d’environ 2% d’intention de vote selon les sondages.
Quelques minutes avant le début du débat de la primaire de la gauche, le candidat écologiste François de Rugy se dit « concentré » et « déterminé » à présenter son projet pendant deux heures. « J’espère convaincre des millions de Français à aller voter à la primaire » explique-t-il au micro de Public Sénat.
« Je pense que c’est un projet attractif avec des propositions nouvelles qui sont de nature à motiver les Français ».
Le candidat écologiste croit à la bonne tenue des débats. « Nous ne sommes pas des boxeurs qui allons monter sur le ring » plaisante-t-il, tout en précisant qu’il n’hésitera pas à interpeller ses six autres concurrents, comme cela lui est permis.
Malgré son expérience des émissions politiques, le co-président de l'Union démocrate et des écologistes (UDE) ne cache pas la présence d’un peu de stress, devant l’enjeu et l’audience potentille du rendez-vous. Critiquant son manque de visibilité, il assure néanmoins être prêt : « Ça fait six mois que je suis candidat dans ces primaires, ça fait à peu près un mois et demi que les médias honorablement m’ont évité à pas mal d’émissions. Évidemment chacun sait que celle-là est un peu particulière donc on essaye de sortir son programme en phrases courtes. J’essaye même de parler lentement, ce qui est très nouveau pour moi. »
Prêt dans son programme, et prêt sur la forme et la contrainte de l’exercice : « Combien de messages passent dans une émission comme celle-là ? Trois-quatre. »
Et d’ajouter : J’ai répété la première minute et la dernière minute avec un metteur en scène, j’espère qu’il sera content de moi ».