Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Public Sénat
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Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a expliqué dimanche que cette élection des 22 et 29 janvier doit permettre de "choisir le visage qui sera celui de la gauche pour les 10 ans à venir".
"Je n'aime pas trop faire la campagne sur autre chose que les solutions", a expliqué l'ancien ministre sur France 3 à propos des soupçons de retard de paiement de cotisation qui ont entouré d'autres candidats, Vincent Peillon ou Arnaud Montebourg.
"Tout le temps qu'on passe à se justifier sur des attaques en dessous de la ceinture" est du temps perdu pour débattre des projets, a mis en garde M. Hamon.
Les électeurs de la primaire initiée par le PS "ont à choisir le visage qui sera celui de la gauche pour les 10 ans à venir, ce n'est pas neutre", a souligné le député des Yvelines.
"Par exemple, que ce soit Manuel Valls ou moi, la capacité à parler avec les écologistes, le reste de la gauche, elle est différente", a relevé M. Hamon.
Il s'est par ailleurs démarqué de la volonté du parti de ne pas investir les députés PS qui soutiendraient M. Macron. "L'heure n'est pas aux excommunications", a-t-il mis en garde. "Je ne veux pas jeter l'opprobre sur qui que ce soit".
"Si je suis le 29 janvier choisi, la première chose que je ferai sera de m'adresser à Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot ou Emmanuel Macron pour parler au moins des conditions du rassemblement", a averti M. Hamon.