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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Clarisse Guibert
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Un an avant les élections municipales, si l’actuelle maire de Paris Anne Hidalgo a déjà apporté son soutien au sénateur socialiste Rémi Féraud, la candidature d’Emmanuel Grégoire ne passe pas. Selon l’édile, le premier adjoint à la mairie de Paris n’a cessé de lui « tirer le tapis sous le pied », ces dernières années.
Aujourd’hui, deux candidats s’affrontent pour représenter les socialistes aux prochaines élections municipales : le sénateur Rémi Féraud, et son premier adjoint Emmanuel Grégoire. Si ce dernier « n’a pas fait ses preuves à son poste », il a surtout « trahi » la maire de Paris en se présentant sans l’en informer « contre notre bilan commun », selon elle. En cas de victoire d’Emmanuel Grégoire à la primaire organisée entre les deux concurrents le 30 juin prochain, Anne Hidalgo ne soutiendra pas son premier adjoint, a-t-elle précisé.
Ces élections signent également la fin du mandat de la maire de Paris. Après douze ans passés dans la capitale, Anne Hidalgo a raconté les difficultés rencontrées à ce poste, et notamment son impopularité : « C’est jamais très agréable de se faire attaquer en permanence, et pas défendre par les gens qui le devraient. C’est très dur ».
Avant les élections municipales, une autre échéance préoccupe le camp socialiste : le congrès du parti en juin prochain. Ce jeudi 13 mars, le président du groupe PS à l’Assemblée nationale Boris Vallaud s’est officiellement porté candidat à la tête du parti, sur le plateau de Télématin (France 2). En réaction, la maire de Paris a affirmé qu’elle ne le soutiendra pas. « Il faut d’abord clarifier ce que l’on veut pour notre pays », a-t-elle précisé.
En effet, plusieurs lignes se divisent au sein du parti socialiste. Aujourd’hui premier secrétaire du PS, Olivier Faure penche plutôt pour une coalition avec l’ensemble de la gauche, y compris les Insoumis, ce qu’Anne Hidalgo réprouve totalement. Pour la maire de Paris, le chef du parti a fait « le choix de se mettre derrière la force dominante », c’est-à-dire Jean-Luc Mélenchon.
Et les élections présidentielles de 2027 ? Si François Hollande, revenu en politique depuis les dernières élections législatives anticipées, se démarque, Anne Hidalgo ne voit pas en lui « le bon candidat » pour unir. L’ancienne candidate à la fonction suprême, qui avait recueilli 1,75 % des voix, n’envisage pas non plus de se représenter. « Je pense qu’il y a un long chemin avant de savoir qui pour porter une politique, qu’il faut d’abord définir ».
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