Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par François Vignal
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Si vous vouliez être candidat aux sénatoriales, c’est trop tard. Les candidats aux élections sénatoriales avaient jusqu’à ce vendredi, 18 heures, pour déposer leur dossier en préfecture. La démarche était possible toute la semaine, depuis lundi.
La moitié des sièges de la Haute assemblée sera renouvelée le 24 septembre prochain, jour du scrutin. Soit 170 sièges à pourvoir sur 348, répartis sur 45 circonscriptions. Le corps électoral est composé de 78.000 grands électeurs dans cette élection. Ils sont à 95% issus de conseils municipaux.
Pour rappel, il existe deux modes de scrutin aux sénatoriales, selon le nombre d’habitant du département. Dans les moins peuplés, élisant un ou deux sénateurs, l’élection se fait au mode de scrutin majoritaire à deux tours. Soit 18 circonscriptions cette année (20%). Dans ces départements, le candidat enregistre deux noms en préfecture : le sien et celui de son remplaçant, qui doit être du sexe opposé.
Dans les départements plus peuplés, élisant trois sénateurs et plus (comme dans ceux d’Ile-de-France), l’élection se fait à la proportionnelle. Dans les 27 départements (80%) concernés, il faut déposer une liste alternant hommes et femmes, ou femmes et hommes.
En 2020, un total de 1.449 candidats étaient en lice. Pas autant que le record de 2017, où le ministère de l’Intérieur avait compté 1.971 candidats. En 2014, ils étaient déjà 1.733 candidats à se présenter.
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Les candidats des principaux partis sont généralement connus depuis le début de l’été et leur liste sont présentés avant le dépôt officiels. Mais des listes apparaissent aussi au dernier moment, gonflant le nombre de candidatures.
Ainsi, dans le Nord, le nombre de listes s’établit entre 15 et 17, voire 18 selon un candidat, pour 11 sièges (voir notre reportage). Il faudra attendre mardi prochain pour connaître le nombre officiel de liste par département.
A Paris, la gauche a réussi l’union (PS, EELV, PCF). La tête de liste, Rémi Féraud, a présenté cette semaine sa liste, où on retrouve l’ancien candidat à la présidentielle, Yannick Jadot, et le communiste Ian Brossat. Le sortant Renaissance, Julien Bargeton, a déposé de son côté une liste où on retrouve les autres composantes de la majorité, Horizons et le Modem.
A droite, on retrouve Rachida Dati à la dernière place de la liste LR de Catherine Dumas, quand le sortant Pierre Charon est accompagné à la seconde place de sa liste par la championne de tennis handisport, Pauline Déroulède. Ailleurs, LR et UDI, qui forment la majorité sénatoriale, partent parfois unis, parfois chacun de leur côté.
Grâce à un accord national, PS, EELV et PCF sont unis dans une bonne partie des départements. Mais sans LFI, qui pèse très peu en termes de grands électeurs (le parti a très peu de mairies). Des listes LFI apparaissent cependant ces derniers jours, juste avant la date limite, dans plusieurs départements, comme dans le Nord, le Lot-et-Garonne ou en Loire-Atlantique. Une manière d’être présent, de critiquer l’absence d’accord avec les autres partis et de revendiquer l’étendard de la Nupes, sans la présence de ses autres membres.
Mais la dispersion des listes, que ce soit à gauche ou à droite, peut créer des surprises et faire perdre un siège d’un côté, ou en gagner de l’autre dans cette élection qui se joue parfois à quelques voix…
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