Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Public Sénat
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Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le président de « Debout la France » Nicolas Dupont-Aignan explique les raisons de sa candidature à l’élection présidentielle.
« Je suis candidat car je propose une rupture solide, sérieuse et réaliste. La première chose à faire est de se débarrasser de ceux qui ont gouverné pendant 20 ans et qui ont fait tant de mal au pays. Les Français ne veulent plus de cette génération qui leur a menti ».
A l’instar de François Bayrou hier, il accuse François Fillon de conflit d’intérêts vis-à-vis des entreprises privées. Mais il cible particulièrement Emmanuel Macron, qu’il soupçonne de conflit d’intérêts vis-à-vis de la Banque Rothschild lorsqu’il était ministre de l’Economie. « J’ai repris toutes les cessions d’entreprises françaises à des groupes étrangers sous Macron et à quatre reprises, la banque Rothschild, dont il a été salarié, a opéré les transactions » affirme-t-il.
« Il faut qu’Emmanuel Macron clarifie ses liens avec la finance internationale. Je lui demande de s’expliquer sur ses financements, et qu’il publie la liste de ses donateurs. Il ne pourra pas aller à la présidentielle sans publier cette liste ».
De son côté, le candidat de Debout la France assure de sa probité, assurant n’avoir pas touché « un centime » de la part d’entreprises privées lors de ses différentes campagnes. Concernant sa femme, son assistante parlementaire dans sa circonscription, il affirme ne l’avoir « jamais cachée ». « Il y a une différence fondamentale (avec François Fillon) : tout le monde la voit travailler au quotidien. On lui reproche même d’être trop présente dans sa circonscription ».
Nicolas Dupont-Aignan réagit également aux derniers sondages, le créditant de seulement 2% des intentions de vote. « Les sondages ont été toujours démentis, je serai au second tour ».
« Les sondages, on les emmerde » finit-il par lâcher.