Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
4 min
Publié le
Mis à jour le
Tiré au sort pour parler le premier lors du débat de la primaire, Manuel Valls « refuse » de croire à l’absence la gauche éliminée du second tour de la présidentielle, au profit de François Fillon et Marine Le Pen. « Rien n’est écrit » explique-t-il.
L’ancien premier ministre assure pour cela avoir l’expérience nécessaire pour briguer ce mandat présidentiel. « J’ai assumé la responsabilité et l’autorité de l’Etat » met en avant l’ancien premier ministre.
« J’ai l’énergie et le courage pour protéger la France et les Français » ajoute-t-il.
« Nous ne sommes pas là pour reproduire les déchirements qui ont plombé le mandat de François Hollande », a prévenu François de Rugy avant de présenter sa ligne, celle formée par des « propositions claires et réalistes » :
« Mon projet c’est celui de l’écologie, l’écologie concrète, l’écologie pragmatique, l’écologie de bon sens, c’est l’écologie que j’ai défendue, que j’ai mise en œuvre, en tant que militant associatif d’abord, en tant qu’élu local à Nantes, et en tant que député à l’Assemblée nationale depuis 2017. »
« Ma candidature est certainement singulière », a débuté Sylvia Pinel. « Il y a d’abord ce qui se voit et qui permet de rappeler que la politique n’est pas réservée aux hommes »
La présidente du PRG affirme « l’amélioration concrète de la vie quotidienne des Françaises et des Français » lui a toujours « tenu à cœur ».
Elle a assuré vouloir répondre au « besoin de sécurité », au « besoin de croissance et d’emploi », défendant la vision économique d’une « gauche moderne ». Elle a ajouté vouloir « plus d’Europe ».
Vincent Peillon se pose en candidat rassembleur. « La gauche est divisée mais la France l’est aussi. Je veux rassembler la gauche, je n’ai pas participé à ces divisons, je ne les aime pas, elles sont inutiles, elles font du mal. Je veux rassembler la gauche pour pouvoir rassembler le pays », attaquant la droite qui « ne représente plus une espérance »
« Je veux être le président qui tourne la page de toutes ces divisions », a-t-il déclaré. Une union autour d’un « projet de justice, un projet de progrès ».
Benoît Hamon débute en partant d’un constat : « Nous vivons des bouleversements inédits » : « La planète en danger, le travail qui se transforme et se raréfie ». « Nous sommes peut-être moins bien équipés qu'auparavant pour maîtriser cette transition », déclare-t-il.
Pour « maîtriser cette transition » et éviter de « basculer dans la régression », il propose son « chemin » pour « tourner la page des vieilles solutions et des vieilles recettes ». Sur son chemin, l’ancien ministre énonce trois mesures phares : le revenu universel, la transition écologique et la sixième République.
Arnaud Montebourg assure avoir été « toujours constant dans ses convictions et ses combats » : « contre les paradis fiscaux, contre l’austérité, pour une sixième République, pour le patriotisme économique, pour une Europe enfin au service des peuples ».
Défendant son « expérience de l’État », il dédié sa candidature à « la France qui travaille ou qui voudrait travailler ». Il affirmer présenter un projet de « transformations concrètes et profondes ». « Je veux être le président de la volonté et du courage », a-t-il ajouté.
« Je suis candidat dans cette primaire pour porter une idée forte : c’est l’intérêt qu’il faut défendre ». Il signera la première anaphore du débat : « Défendre l’intérêt général, c’est faire le bilan de qui a été inefficace ces trente dernières années. Défendre l’intérêt général, c’est inventer des propositions nouvelles » et en finir avec la monarchie républicaine. Défendre l’intérêt général, c’est avoir pour objectif le bien-être de tous ». Il résume sa candidature avec d’autres phrases analogues.