Politique
Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Public Sénat
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« Ça se termine toujours comme ça, c’est insupportable. » Le député Fabien Roussel, numéro un du Parti communiste français (PCF) a qualifié d’ « absolument inadmissibles » les scènes de violences survenues le 5 décembre à Paris au cours de la manifestation contre la proposition de loi sécurité globale. Invité de l’émission Audition publique, sur Public Sénat et LCP-AN, en partenariat avec Le Figaro Live, le parlementaire a mis en cause le commandement du maintien de l’ordre dans ces épisodes trop récurrents, selon lui. « Je ne comprends pas comment 6 000 policiers mobilisés ne sont pas en capacité de stopper 400 casseurs. Et je m’adresse directement au préfet Lallement, au ministre Darmanin, à la hiérarchie : comment se fait-il qu’ils ne savent pas s’en prendre à 400 casseurs », a-t-il pointé du doigt. « La police laisse faire », a-t-il accusé, en référence au 1er mai 2018, où les blacks blocs avaient semé la désolation sur le boulevard de l’Hôpital, dans la capitale. « Nous trouvions déjà inadmissible que la police n’intervienne pas quand on peut les empêcher de casser. »
Face à cette passivité voulue et des membres des forces de l’ordre traités comme de la « chair à canon », selon lui, le secrétaire national du PCF n’a pas souhaité demander clairement le départ du préfet de police Didier Lallement, ou du ministre de l’Intérieur, mais a expliqué sa façon de penser. « Quand on porte une responsabilité, on les assume. Si on s’est planté, on démissionne », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « si c’est pour avoir le même demain, un homme ou une femme, qui nous fait la même politique, le problème restera. »