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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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Par Henri Clavier
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« Ce que je souhaite c’est que la gauche soit unie et qu’elle travaille », lance Carole Delga dans un message qui se veut rassembleur. Pourtant, l’absence d’accord entre les partis de gauche et La France Insoumise (LFI) pour les élections sénatoriales et le maintien des listes LFI aurait empêché la gauche de gagner une dizaine de sièges au sein de l’hémicycle du Palais du Luxembourg.
La présidente de la région Occitanie ne s’est pas vraiment émue de l’absence d’un accord électoral comparable à celui de la Nupes à la chambre haute du Parlement, elle qui est opposée à l’alliance de son parti avec LFI. « Les élus locaux voient le désespoir des Français, la pauvreté des gens. Ces histoires politiciennes de tractations, on n’en parle qu’à l’Assemblée nationale », estime la présidente de Régions de France qui perçoit dans ces joutes, « des débats très parisiens. » Carole Delga a également estimé que la réélection de Patrick Kanner à la tête du groupe socialiste au Sénat était « la reconnaissance de la qualité de son travail. » Le sénateur du Nord était opposé à Éric Kerrouche, réputé plus favorable à la Nupes.
Globalement, la présidente de l’Occitanie a voulu donner un autre visage de l’union de la gauche que l’on peut observer à l’Assemblée nationale. « Mon combat c’est d’avoir une victoire de la gauche pour les prochaines échéances, que ce soit les municipales ou les présidentielles », affirme Carole Delga qui compte pour cela sur une « mobilisation forte pour stopper ces logiques de division. »
Une démarche que Carole Delga poursuivra en fin de semaine avec l’organisation des « Rencontres de la gauche » à Bram (Aude) le 30 septembre et le 1er octobre. Si Carole Delga prône l’union de la gauche, elle n’en désire pas moins un changement de méthode. « On n’est pas dans l’invective, dans l’affrontement, on est cette gauche populaire, qui vous donne un espoir », assure la présidente de l’Occitanie qui souhaite prendre ses distances avec LFI. Une démarche dont se défend Carole Delga affirmant qu’elle a « invité Manuel Bompard qui a indiqué qu’il n’était pas disponible. » Les autres nuances de la gauche, des radicaux jusqu’aux communistes devraient être représentées.
Interrogée sur d’éventuelles ambitions personnelles, la présidente de Régions de France répond sans détour : « L’heure n’est pas aux ambitions personnelles. Il y a un sentiment d’abandon. Le message que je veux faire passer à la population, c’est « oui, on est là et on bosse pour vous ». Je veux une gauche populaire. » Carole Delga conclut en affirmant que pour battre l’extrême droite, il faut « arrêter avec la gauche de l’invective. »
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