Canicule : « La vigilance rouge ne concerne pas que les publics les plus fragiles, elle concerne tout le monde », déclare François Bayrou

Près de 16 départements ont été placés en vigilance rouge et 68 en vigilance orange. Météo France a affirmé que la chaleur serait en baisse dans les prochains jours. Le Premier ministre assure que « la vigilance rouge ne concerne pas que les publics les plus fragiles, elle concerne tout le monde », en ce que « tout le monde doit participer aux précautions, à l’attention, à la surveillance et partager les difficultés rencontrées ».

« L’ensemble des services de l’Etat sont mobilisés »

François Bayrou rappelle que « l’ensemble des services de l’Etat sont mobilisés » pour faire face à cette vague de chaleur : « Les préfets, les agences régionales de l’Etat, les services de secours, les professionnels de soins et d’accompagnement, les personnels des Ehpad, les personnels des établissements de santé et médico-sociaux ». Le Premier ministre soutient que des mesures de « restrictions de la circulation » ont été déclenchées pour « modérer l’ozone dans l’atmosphère ». Par ailleurs, des dispositifs ont été activés « pour la protection des travailleurs » : « adapter les horaires, suspendre les tâches pénibles, aménager les postes de travail, et garantir l’accès de l’eau en France en suffisance ».

La fermeture de 1 350 écoles

Près de 1 350 écoles ont été fermées sur l’ensemble du territoire, ce qui ouvre le débat sur l’adaptation des bâtiments scolaires aux épisodes caniculaires. Le chef du gouvernement a d’ailleurs annoncé que le ministère de l’Education nationale « va engager des discussions avec l’Association des maires de France » sur cette question. Agnès Pannier-Runacher a également rappelé que près de « 5 000 écoles ont été rénovées thermiquement ces deux dernières années ».

« Les hôpitaux sont prêts »

Le Premier ministre constate que les hôpitaux n’ont à faire face qu’à une « très légère augmentation des urgences » : « Les hôpitaux sont prêts, et de ce point de vue, on a l’expérience des crises précédentes, qui nous permet de mieux préparer les accidents éventuels ».

François Bayrou assure que « le devoir du gouvernement est de présenter des plans larges et de long terme » pour faire face à l’avenir à des épisodes de cette ampleur.