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Budget 2026 : Sébastien Lecornu annonce un gel des dépenses qui dépendent de Matignon
Le Premier ministre annonce une stabilité des moyens de fonctionnement pour les administrations et services placés sous la responsabilité de Matignon.
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« Dans ce pays, quand il y a des actes antisémites, on n’est pas surpris, c’est une tragédie », réagit Florence Portelli après l’agression d’un rabbin à Orléans. « Quand j’étais enfant, j’ai été éduquée dans le souvenir atroce de ce qu’était la Shoah, par des films, des témoignages. Bientôt il n’y aura plus de survivants des camps. Il y a énormément de bêtise dans l’antisémitisme, des amalgames complètement idiots, qui posent la question de l’éducation », poursuit-elle.
La vice-présidente LR de la région Île-de-France y voit aussi une « responsabilité » de la France Insoumise : « Il y a une responsabilité, je dirais même une part de complicité de la France Insoumise, qu’on a vue récemment encore avec l’affiche concernant Cyril Hanouna. Avec des explications… plus gros que ça c’était difficile. On est passé de l’antisémitisme résiduel à l’antisémitisme involontaire. » Florence Portelli appelle ainsi à « combattre LFI », un « parti dangereux » et « pas fréquentable » qui a « permis à Mme Hassan d’être élue au Parlement européen. »
D’après Florence Portelli, la France n’est pour autant « pas redevenue antisémite. » « Ce n’est pas tant la France… On sait finalement très bien où monte l’antisémitisme. Il monte aussi dans nos banlieues parce qu’il y a un amalgame qui est fait avec la situation que vivent les Palestiniens et qui est instrumentalisé par LFI », développe l’élue LR. À cet égard, le dernier baromètre de la Commission nationale consultative pour les droits de l’Homme (CNCDH) alerte effectivement sur l’émergence d’un « nouvel antisémitisme », mais rappelle que « si une vision négative d’Israël est plus fréquente à gauche et à l’extrême gauche, elle est relativement dissociée des préjugés antijuifs classiques qui restent plus vivaces à l’extrême droite et chez les proches du RN » (voir notre article).
Au rang des solutions, Florence Portelli estime qu’Il y a « la question de la sanction pénale », mais que l’on « devrait s’attaquer beaucoup plus fortement à des députés qui prêchent la haine et qui poussent à ce séparatisme dans notre société, peut-être dans les règlements d’Assemblée. »
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