ArcelorMittal : « La solution doit passer par des accords européens », assure Hervé Marseille

A l’issue des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur centriste, Hervé Marseille, est revenu sur l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron sur TF1 au sujet de la nationalisation d’ArcelorMittal. Comme le président de la République, il soutient une « solution européenne ».
Marius Texier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a rejeté hier, tout projet de nationalisation du géant de la sidérurgie, ArcelorMittal, qui a annoncé il y a quelques semaines, la suppression de plus de 600 postes. Au Sénat, la présidente du groupe communiste, Cécile Cukierman, va déposer une proposition de loi pour nationaliser l’entreprise sidérurgiste à l’instar des Britanniques.

« Cela n’a échappé à personne que le Royaume-Uni n’est plus dans l’Union européenne », lance Hervé Marseille sur le plateau de Public Sénat. Le président du groupe centriste assure que la « solution » doit passer par des « accords européens ». « Si nous voulons une vraie défense, une vraie industrie européenne, il faut s’organiser pour avoir un acier européen ».

Le président de la République a déclaré hier avoir parlé avec « la présidente de la Commission européenne » [Ursula von der Leyen] pour « mettre en place des clauses de sauvegarde pour le marché européen ». Sans plus de précision.

« Ce n’est pas uniquement sur le plan français que l’on peut trouver des solutions », prévient Hervé Marseille. « Nous avons des atouts, mais nous devons partager avec nos voisins européens. Il ne faut pas oublier que le marché mondial est bouleversé. Seuls, nous n’y arriverons pas ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Le bureau du Premier ministre à Matignon.
8min

Parlementaire

Vote de confiance : ces projets de réforme qui risquent d'être emportés avec la chute du gouvernement Bayrou

Plusieurs textes de loi importants, concernant notamment la fin de vie, l'audiovisuel public et l'énergie, risquent de voir leur examen interrompu si le gouvernement de François Bayrou ne survit pas au vote de confiance, le 8 septembre. Mais au-delà des textes déjà engagés au Parlement, ce sont plusieurs réformes d’envergure envisagées par le gouvernement ces derniers mois qui sont sur la sellette.

Le